Algérie - Revue de Presse

La bonne Voie Dans le Noble Coran, Dieu - Exalté et Glorifié soit-Il - S’adresse en permanence aux facultés humaines et leur répond avec une éloquence et une précision infinies, si bien que le changement d’un mot indique que Dieu - Exalté soit-Il - veut communiquer un sens nouveau ou faire comprendre une chose nouvelle. Cette précision phénoménale se trouve à maints endroits dans le Noble Coran.Par exemple, Ibrahim - que la paix soit sur lui - dit (à propos des idoles et des dieux des païens): «Ils sont tous pour moi des ennemis sauf le Seigneur de l’univers, Qui m’a créé, et c’est Lui Qui me guide ;» Nous nous demandons alors pourquoi Ibrahim - paix sur lui- n’a-t-il pas dit: «c’est Lui Qui m’a créé et c’est Lui Qui me guide» au lieu de «Qui m’a créé, et c’est Lui qui me guide». La raison est simplement qu’il n’y a nul besoin de le souligner concernant la création. L’être humain a beau grandir, gagner en puissance et gouverner le monde, nul ne prétendra être en mesure de créer un homme, au risque de devoir prouver ses dires et échouer. Personne donc ne prétend être le créateur de l’homme et cela se passe de confirmation. Mais il y a des centaines de milliers d’individus qui affirment guider autrui. Certains d’entre eux ont apporté des méthodes allant dans le sens de la religion, et d’autres des méthodes aux antipodes de la religion. Toujours est-il qu’ils prétendent tous guider l’humanité. Chacun met en avant un système soumis à son bon vouloir et à ses passions et prétend guider l’humanité. D’où la nécessité de souligner que la guidée ne vient que de Dieu, que la vérité et la voie droite viennent de Lui uniquement. Ainsi le pronom personnel (houwa) était-il nécessaire dans la deuxième moitié du verset alors que dans la première moitié il n’était pas utile de le rappeler. La création est en effet un attribut divin que personne ne dispute et ne demande pas de confirmation, alors que la guidée compte de nombreux prétendants et nécessite l’insistance par le mot houwa (traduit par «c’est Lui Qui»). On poursuit ensuite avec «et c’est Lui Qui me nourrit et me donne à boire». L’homme gagne en effet le prix de sa nourriture et de sa boisson. D’où de nombreux prétendants en termes de subsistance et la nécessité de souligner, de nouveau, que c’est Dieu - Exalté soit-Il - Qui l’octroie. De même, il dit : «et quand je suis malade, c’est Lui Qui me guérit». Entre le médecin et les médicaments, on pourrait en effet oublier la Volonté de Dieu - Exalté soit-Il. Nous passons ensuite à: «et Qui me fera mourir, puis me redonnera la vie». Il n’a pas dit: «et c’est Lui Qui me fera mourir, puis c’est Lui Qui me redonnera la vie» car ces questions appartiennent à Dieu de manière indiscutable. Il n’était donc pas indispensable de le souligner. Dans ces versets, nous voyons ainsi que tantôt Dieu fait figurer le pronom houwa et tantôt Il l’omet selon le contexte et parce que la précision de l’expression coranique fait que les mots figurent à l’emplacement approprié pour exprimer un sens très précis. Ceci vaut pour l’emploi et l’omission des termes autant que pour le choix des mots en eux-mêmes. Si Dieu -Exalté soit-Il- avait employé ou s’Il avait omis le pronom de manière indifférenciée dans ces versets, la plupart des gens ne s’y seraient pas arrêtés et on en traiterait comme d’une parole humaine. Mais, il s’agit là de la Parole de Dieu -Exalté et Glorifié soit-Il. Cheikh Mohamed Mitwalli Achaâraoui
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