Algérie

La BEA signe avec la CAAT et la CAAR: Les produits classiques en attendant



La Banque extérieure d'Algérie (BEA) a signé hier deux conventions de partenariat avec la Compagnie algérienne d'assurance des transports (CAAT) et la Compagnie algérienne d'assurance et de réassurance (CAAR), et ce dans le but de commercialiser à travers ses guichets les produits des deux assureurs. «Nous allons offrir à la population une plus grande gamme de services» a indiqué le président-directeur général de la BEA lors de son introduction, en soulignant que cette synergie entre les banques et l'assurance va inévitablement «booster» l'économie nationale et du coup la «bancarisation du citoyen». Pour le PDG de la CAAR, M. Kassali Brahim, la signature de l'accord entre la BEA et sa compagnie est un événement symbolique important et s'inscrit dans le cadre de la nouvelle loi sur les assurances. Il soulignera, en marge de la cérémonie de signature de la convention au siège de la BEA à Bir Mourad Raïs (Alger), que dans une première étape, seuls les produits classiques (assurances catastrophe naturelle, assurance crédit, etc.) seront commercialisés à travers les guichets de la BEA. En deuxième phase, poursuit notre interlocuteur, ce sont les produits dits «sophistiqués» qui seront proposés aux citoyens à travers la banque. Il citera notamment l'exemple de l'assurance des personnes, qui nécessite, explique-t-il, une formation adéquate et une certaine maîtrise des agents qui seront affectés pour cela. Le PDG de la CAAR, dont la compagnie a réalisé un chiffre d'affaires de 8.1 milliards de dinars pour le dernier exercice, table sur une progression du même chiffre d'affaires entre 10 et 20% suite à ce partenariat avec la BEA. De son côté, le directeur général du Trésor (ministère des Finances), présent à la signature des deux conventions, a affirmé que les différentes lois de finances encouragent vivement un système incitatif pour le développement des assurances dans notre pays. «Nous assistons à un nouveau partenariat» a-t-il déclaré, en soulignant que cela va sûrement développer davantage les assurances qui ne représentent, a-t-il rappelé, que moins de 1% du PIB.
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