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L'UE veut envoyer une mission d'observation


L'UE veut envoyer une mission d'observation
L'Union européenne s'est dite «prête à envoyer une mission d'expertise électorale pour conduire une analyse du processus électoral».Transparence dans la gestion des élections législatives devant se tenir le 4 mai de l'année en cours, aucune partie n'ambitionne: opposition, ou encore au niveau des partis proches du centre décisionnel. Le consensus est commun. Mais c'est plutôt le ministère des Affaires étrangères qui a devancé les événements misant sur la transparence à travers l'invitation adressée aux observateurs étrangers. D'ailleurs, le département de Ramtane Lamamra n'a pas dissimulé la volonté du gouvernement algérien, en remettant une réponse favorable à la lettre d'invitation du ministre Lamamra du 22 janvier dernier pour le suivi des élections législatives du 4 mai 2017 en Algérie. L'Union européenne n'a pas tardé à émettre officiellement sa disponibilité quant à «expertiser» l'élection en question et conduire l'analyse du processus électoral. L'Union européenne s'est dite «prête à déployer une mission d'expertise électorale pour conduire une analyse du processus électoral», affirme l'organisation européenne dans un communiqué publié après la rencontre, mercredi à Bruxelles, entre Mme Mogherini et le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra. Selon les services diplomatiques de l'Union européenne, la haute représentante de l'Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, «a remis une réponse favorable à la lettre d'invitation du ministre Lamamra du 22 janvier dernier pour le suivi des élections législatives du 4 mai 2017 en Algérie». Si l'Union européenne aspire à se mettre dans la partie en «expertisant» les législatives du mois de mai, il n'en est rien pour les partis politiques algériens, notamment ceux de l'opposition. Dans une récente déclaration, le député sortant et membre du bureau politique du Parti des travailleurs, Youcef-Ramdane Taâzibt, a estimé que «ces missions d'observateurs étrangers n'ont jamais servi à assurer la transparence des élections». Au passage, il a rappelé que «le parti n'a jamais eu à exiger cette présence». Taâzibt a été explicite en soutenant que «les élections sont algériennes, les garanties de leur régularité et de leur transparence doivent également être algériennes». Le RCD partage presque le même idéal en estimant que «cette question de missions d'observateurs étrangers n'aurait jamais été de mise s'il y avait cette Haute Instance de supervision et de gestion des élections dont le RCD avait fait son cheval de bataille avant que de larges pans de la classe politique n'en fassent le leur». Contacté par L'Expression, Athmane Mazouz a affirmé que «tout est dans cette revendication que le pouvoir a malheureusement pervertie en concédant une version polluée». Il a souligné que «les observateurs étrangers n'ont jamais eu à assurer la régularité des scrutins pour lesquels ils ont été sollicités, se contentant d'un simple acte de présence avec valeur de caution». Les solutions sont donc algériennes. Athmane Mazouz a renouvelé l'appel du parti pour une implication citoyenne massive dans le processus de contrôle des élections pour faire face aux velléités de fraude.



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