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L'opposition salue la "participation des Algériens"



L'opposition salue la
L' opposition a exprimé sa satisfaction après les marches et rassemblements organisés avant-hier mardi sur l'ensemble du territoire national pour dénoncer l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste. Réunie au lendemain de ces actions de protestation au siège du mouvement Enahda, l'Instance de coordination et de suivi de l'oppsition (ICSO) a en effet salué la participation en force des citoyens tout en dénonçant les pratiques du pouvoir.L' opposition a exprimé sa satisfaction après les marches et rassemblements organisés avant-hier mardi sur l'ensemble du territoire national pour dénoncer l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste. Réunie au lendemain de ces actions de protestation au siège du mouvement Enahda, l'Instance de coordination et de suivi de l'oppsition (ICSO) a en effet salué la participation en force des citoyens tout en dénonçant les pratiques du pouvoir.Dans le communiqué rendu public hier et signé de la main du secrétaire général d'Enahda, Mohamed Douibi, l'ICSO salue la participation des citoyens malgré « les harcèlements et les provocations à leur égard ainsi que l'instrumentalisation des moyens de l'Etat qui sont la propriété du peuple ». Le communiqué cite ainsi des organismes et institutions syndicales, des médias publics, des autorités centrales et locales, de l'argent public, etc.Pour l'ICSO, qui dénonce ainsi l'UGTA qui s'implique de plus en plus avec le pouvoir pour contrecarrer l'opposition, tous ces moyens ont été utilisés pour « parasiter » les rassemblements pacifiques. Dans le même ordre d'idées, l'ISCO dénonce l'instrumentalisation par les pouvoirs publics des services de sécurité pour « étrangler » les libertés individuelles et collectives de manière arbitraire et ce, note le communiqué, malgré la levée de l'état d'urgence. L'opposition dénonce de même la répression qui n'a pas épargné les chefs des partis politiques et les organismes juridiques.Lors de la manifestation d'Alger, l'opposition a fait état de brutalités policières contre les manifestants et l'arrestation de pas moins de 50 personnes. Mais malgré tout cela, l'ICSO réaffirme sa détermination à poursuivre son activité par les différents moyens pacifiques en vue de faire aboutir le projet de transition démocratique. Cette instance de l'opposition, qui a aussi dénoncé l'arbitraire contre le citoyen Ali Benhadj et sa privation de sa liberté de mouvement en l'absence de tout empêchement juridique, n'a pas dit quelles seront les prochaines étapes de son action.L'ISCO a appelé les Algériens à manifester contre l'exploitation du gaz de schiste en soutien notamment aux habitants du sud du pays, ceux d'In-Salah particulièrement, qui se sont mobilisés depuis de longues semaines contre les opérations de forages qui s'effectuent dans la région. Toutes les assurances présentées par les autorités sur la protection de l'environnement ont été vaines puisque les habitants d'In-Salah, qui craignent par-dessus tout les dangers qui pèsent sur la nappe phréatique, demeurent sceptiques.A preuve, même les messages du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et de son Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ne semblent pas avoir convaincu les habitants d'In- Salah. A l'occasion des festivités du 24 Février, Bouteflika et Sellal ont une fois de plus rassuré sur l'absence de danger sur l'environnement, mais ont aussi fait preuve de détermination quant à la volonté d'aller de l'avant sur cette question.Dans le communiqué rendu public hier et signé de la main du secrétaire général d'Enahda, Mohamed Douibi, l'ICSO salue la participation des citoyens malgré « les harcèlements et les provocations à leur égard ainsi que l'instrumentalisation des moyens de l'Etat qui sont la propriété du peuple ». Le communiqué cite ainsi des organismes et institutions syndicales, des médias publics, des autorités centrales et locales, de l'argent public, etc.Pour l'ICSO, qui dénonce ainsi l'UGTA qui s'implique de plus en plus avec le pouvoir pour contrecarrer l'opposition, tous ces moyens ont été utilisés pour « parasiter » les rassemblements pacifiques. Dans le même ordre d'idées, l'ISCO dénonce l'instrumentalisation par les pouvoirs publics des services de sécurité pour « étrangler » les libertés individuelles et collectives de manière arbitraire et ce, note le communiqué, malgré la levée de l'état d'urgence. L'opposition dénonce de même la répression qui n'a pas épargné les chefs des partis politiques et les organismes juridiques.Lors de la manifestation d'Alger, l'opposition a fait état de brutalités policières contre les manifestants et l'arrestation de pas moins de 50 personnes. Mais malgré tout cela, l'ICSO réaffirme sa détermination à poursuivre son activité par les différents moyens pacifiques en vue de faire aboutir le projet de transition démocratique. Cette instance de l'opposition, qui a aussi dénoncé l'arbitraire contre le citoyen Ali Benhadj et sa privation de sa liberté de mouvement en l'absence de tout empêchement juridique, n'a pas dit quelles seront les prochaines étapes de son action.L'ISCO a appelé les Algériens à manifester contre l'exploitation du gaz de schiste en soutien notamment aux habitants du sud du pays, ceux d'In-Salah particulièrement, qui se sont mobilisés depuis de longues semaines contre les opérations de forages qui s'effectuent dans la région. Toutes les assurances présentées par les autorités sur la protection de l'environnement ont été vaines puisque les habitants d'In-Salah, qui craignent par-dessus tout les dangers qui pèsent sur la nappe phréatique, demeurent sceptiques.A preuve, même les messages du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et de son Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ne semblent pas avoir convaincu les habitants d'In- Salah. A l'occasion des festivités du 24 Février, Bouteflika et Sellal ont une fois de plus rassuré sur l'absence de danger sur l'environnement, mais ont aussi fait preuve de détermination quant à la volonté d'aller de l'avant sur cette question.


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