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L'Opep va agir de manière à avoir une « démarche consensuelle »



L'Opep va agir de manière à avoir une « démarche consensuelle »
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) va agir, demain, à Vienne, « de manière à avoir une démarche consensuelle » pouvant dégager des solutions stables face à la chute des prix du pétrole, a déclaré, hier, à Alger, le ministre de l'Energie, Youcef Yousfi. « Cette démarche est nécessaire pour dégager des solutions stables », a répondu le ministre à une question de l'APS lors d'un point de presse tenu en marge de l'inauguration de la première station service de gaz naturel comprimé. Durant cette réunion, les pays membre de l'Opep « vont étudier l'évolution du marché, les déséquilibres qui ont provoqué cette chute des prix et se concerter sur la manière de rétablir l'équilibre du marché », a-t-il avancé. Yousfi a relevé que cette forte baisse des prix du pétrole concernait tous les pays producteurs de pétrole qu'ils soient membres ou non de l'Opep, considérant également que cette chute des cours concerne toute l'industrie pétrolière et gazière. « Nous constatons déjà, dans certaines régions du monde, un tassement sinon une réduction des investissements dans l'exploration et le développement de nouveaux gisements, ce qui pourrait avoir des conséquences dans le futur », a-t-il avisé. Dans ce sens, il a soutenu que la priorité pour l'Algérie restait la diversification de l'économie nationale. En effet, a-t-il expliqué, les secteurs de l'industrie, de l'agriculture et du tourisme, en particulier, « peuvent contribuer d'une manière significative à cette diversification et à la réduction de notre dépendance aux hydrocarbures ». Il est clair, a-t-il encore développé, que l'Algérie « a besoin de chaque dollar pour accélérer ce processus ». Il est à souligner que les 12 membres de l'Opep se réuniront demain dans la capitale autrichienne où ils discuteront notamment de leur objectif de production, fixé à 30 millions de barils par jour (mbj) depuis fin 2011 dans un contexte de dégringolade des prix ces derniers mois. Dans une déclaration à la presse lundi dernier à son arrivée à Vienne, le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a refusé d'indiquer s'il soutiendrait ou non une baisse du plafond de production de l'Opep, tandis que son homologue irakien appelait au contraire à l'action. « Est-ce la première fois qu'il y a une surcapacité sur le marché pétrolier ' », a lancé le ministre à la presse, selon des propos rapportés par l'agence Dow Jones Newswires. Mais à la question de savoir quelle position l'Arabie saoudite, le premier producteur de brut au sein de l'Opep, adopterait, le ministre a répondu : « cela fait vingt ans que vous me posez des questions. Puis-je vous demander à mon tour : que doit faire l'Opep ' ». Mais son homologue irakien, Adel Abdel Mahdi, a appelé à l'action, jugeant que les prix du pétrole brut, qui ont chuté de plus de 30% en cinq mois, « ne sont pas acceptables ». « Ils ne sont acceptables, bien entendu. Il faut que l'on fasse quelque chose pour redresser les prix », a-t-il déclaré, selon Dow Jones Newswires. Mais le ministre du Pétrole irakien a souligné l'importance de parvenir à une décision consensuelle. « Le plus important, c'est l'unité de l'Opep, c'est que nous parvenions ensemble à un accord pour contrôler les prix du pétrole », a-t-il déclaré.


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