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l'ONU invoque l'impératif de discrétion



l'ONU invoque l'impératif de discrétion
L'ONU a invoqué lundi à New York l'impératif de discrétion qui l'a empêché de communiquer sur la rencontre de son Secrétaire général, Antonio Guterres avec le président sahraoui, Brahim Ghali.«Le point fondamental est qu'il y a des réunions pour lesquelles le travail de la diplomatie exige une discrétion», a déclaré le porte-parole adjoint de Guterres, Farhan Haq, en réponse à une question sur l'absence d'un communiqué de l'ONU sur cet entretien. C'est le cas pour ces rencontres, a précisé M. Haq en référence à trois réunions de l'ONU, notamment celle du Sahara occidental, où l'organisation onusienne s'est abstenue de faire des déclarations «en respect du devoir de discrétion diplomatique». Le responsable onusien a rappelé que l'ONU a eu déjà à exprimer ses préoccupations à l'égard de la situation au Sahara occidental en publiant fin février une déclaration du chef de l'ONU dans laquelle il s'inquiétait des tensions accrues dans la zone tampon d'Al Guergarat. L'émissaire de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross, cité par la presse américaine à New York, a qualifié la rencontre de «longue et cordiale réunion» en affirmant que M. Guterres souhaitait relancer le processus de paix au Sahara occidental. Le premier entretien entre le président sahraoui et le nouveau Secrétaire général de l'ONU a porté sur les efforts de l'ONU pour résoudre le conflit du Sahara occidental et les moyens d'accélérer la mise en ?uvre du plan de règlement ONU-OUA, pour la tenue d'un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui, selon le communiqué du ministère sahraoui de l'Information. Le président Sahraoui a réaffirmé, au cours de cet entretien, l'attachement du peuple sahraoui à poursuivre sa juste lutte pour la liberté et l'indépendance sous la direction de son représentant unique et légitime, le Front Polisario et a réitéré la volonté de la partie sahraouie à coopérer de manière constructive avec le SG de l'ONU et son envoyé personnel en vue d'une solution juste et durable au conflit du Sahara occidental. L'Espagne fait part de sa volonté de se conformer à la décision de la CJUE L'Espagne a donné les gages de sa volonté de se conformer pleinement à l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) du 21 décembre dernier qui exclue définitivement le territoire du Sahara occidental du champ d'application des accords d'association et de libéralisation conclus entre l'UE et le Maroc, selon des médias espagnoles. Le gouvernement espagnol a fait part de sa volonté d'adopter «une position claire et directe exprimée, qui plus est, par le chef de la diplomatie espagnole», Alfonso Dastis, rapporte le journal El Confidencial. Madrid déclare «se conformer, actes à l'appui», au verdict de la CJUE, selon la même source. En réponse à la question écrite d'un député de Podemos, Alfonso Dastis a repris à son compte le passage de la décision de la CJUE, affirmant que le Sahara occidental ne fait pas partie du Maroc. De même, le ministre espagnol des Affaires étrangères a assuré que Madrid a pris des mesures concrètes contre le passage du navire Key-Bay qui transportait de l'huile de poisson de Laâyoune occupée vers le port de Fécamp. Alfonso Dastis a également révélé que les autorités de son pays ont informé les services douaniers de la France et du Danemark, pays destinataires de la cargaison, des faits constatés dans le cadre de l'assistance mutuelle entre les autorités douanières des Etats membres de l'Union européenne.
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