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L'ONU félicite l'Algérie



L'ONU félicite l'Algérie
«Nous avons tablé sur la quantité, maintenant nous devrons tabler sur la qualit黫L'Algérie est sur la bonne voie en matière de promotion et de consécration du droit à l'éducation.»Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme (Cncppdh), Farouk Ksentini, a rencontré hier, au siège de la commission (Alger) le rapporteur spécial sur le droit à l'éducation du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, Kishore Singh, en présence des acteurs de la société civile.Le rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'éducation, Kishore Singh, a salué la contribution de ces organisations à la consécration du droit à l'éducation, tout en exprimant la volonté de poursuivre l'action commune avec toutes les parties concernées pour le développement de l'éducation en Algérie. «L'Algérie est sur la bonne voie en matière de promotion et de consécration du droit à l'éducation, notamment à travers la consécration du principe de généralisation et de démocratisation de ce droit», a indiqué M.Singh dans une déclaration à la presse, en soulignant que l'Algérie est dotée d'un important arsenal juridique consacrant le droit à l'éducation, outre les importants investissements prévus visant à consolider ce droit fondamental.Mme Aïcha Barki, présidente de l'Association algérienne d'alphabétisme «Iqra», a soutenu que cette rencontre est la preuve que l'Algérie est sur le bon chemin. «Nous sommes heureux, qu'ils s'inquiètent de ce qui ce passe chez nous, d'autant plus que nous nous avons fait des progrès énormes depuis 50 ans», en ajoutant dans ce sens que «certes, il y a des améliorations à apporter. Nous avons tablé sur la quantité, maintenant nous devrons tabler sur la qualité».La présidente s'est félicitée sur les progrès réalisés au sujet de la lutte contre l'alphabétisme en Algérie, et notamment le rôle de la société civile.Pour sa part, Abderrahmane Arar, président du réseau Nada pour la protection de l'enfance, a indiqué que cette visite consacrée pour la société civile, explique l'importance et le rôle important de la société civile. «La place et le rôle joués par la société civile sur le terrain à travers les expériences et aussi en matière d'évolution sur la qualité sont aujourd'hui les auxiliaires des Nations unies», précise-t-il en poursuivant que les obstacles et les erreurs sur le terrain doivent être corrigés et réparés afin de mieux cerner les problèmes. «Aujourd'hui, nous travaillons sur la petite enfance avec le ministère de l'Education. Notre objectif est la scolarisation de tous les enfants, quels que soient leurs statuts».«Les programmes de l'ONU et de l'Unicef sont suivis de près afin d'être concrétisés sur le terrain», conclut le même président, en plaidant pour les droits des enfants réfugiés. Dans le même contexte, Mustapha Khiati, président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) a souligné qu'aujourd'hui, «la scolarisation des enfants est arrivée à 100% sur l'ensemble de toutes les wilayas, la problématique évoquée est celle de la qualité de la formation, nous devrons passer à la deuxième phase qui est la qualité de la formation et non la quantité», il a entre autres évoqué le manque de cantines et de transports dans certaines régions. «Le manque des cantines et de transports reste aussi un autre problème que les autorités locales doivent prendre en considération», exprime-t-il. De son côté, Fatma-Zohra Flici, la présidente de l'Organisation nationale des victimes de terrorisme (Onvt), a évoqué le problème de la déperdition scolaire. «La déperdition scolaire est très importante, on arrive à récupérer quelques-uns avec la formation professionnelle, mais il y a toujours un niveau qui est demandé», regrette la présidente, tout en ajoutant que la plupart des jeunes ne sont pas intéressés par les métiers de la formation professionnelle. «Plusieurs orphelins se retrouvent sans niveau scolaire et sans travail. Il est temps de les prendre en charge.» Pour elle, les victimes du terrorisme doivent être prises en charge et intégrées dans la société, notamment «qu'on s'occupe mieux de l'autre côté que de ses victimes là», regrette-t-elle.


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