Algérie - A la une

L'ONU appelle au dialogue



L'ONU appelle au dialogue
L'escalade de la violence en Libye, notamment les dernières frappes aériennes sur les villes de Tripoli et de Benghazi et les montagnes de Nafousa dans l'Ouest, préoccupe l'ONU. Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, qui a condamné, mardi dernier, cette escalade, demande, dans un communiqué, à « toutes les parties prenantes de mettre fin à ces attaques, de prévenir toute nouvelle escalade et de se conformer à leur obligation morale et juridique ». C'est-à-dire protéger les civils et respecter le droit international humanitaire. Autre préoccupation de Ban Ki-moon : l'intrusion qui a eu lieu dans les bureaux des Nations unies à Tripoli le 24 novembre dernier. « Ces actions et l'incitation à de telles violations ne peuvent pas être tolérées et doivent cesser immédiatement », écrit-il dans son communiqué, réitérant, pour la énième fois, que « seul le dialogue pourra résoudre la crise actuelle » et son soutien à Bernardino Leon, son représentant spécial qui « ?uvre » à faciliter le dialogue entre les Libyens. « Pour relever les défis auxquels est confronté le pays et renouer avec un processus politique inclusif », le patron des Nations unies appelle « tous les responsables libyens à renouveler leur engagement aux objectifs de la révolution et à prendre des décisions courageuses » s'ils veulent « épargner à leur pays et à leur peuple davantage d'affrontements et de souffrances ». Bernardino Leon a lancé, lui aussi, un appel similaire, mais expressément au Premier ministre, Al Thinni, pour réclamer l'arrêt des frappes et l'ouverture d'un dialogue avec l'autre camp. Le Premier ministre libyen affirme qu'il est prêt au dialogue, mais à condition que ses rivaux reconnaissent la légitimité du Parlement issu des élections de juin et de son gouvernement et se retirent de la capitale pour permettre le retour de son cabinet. Il atteste aussi que « les frappes aériennes sur l'aéroport de Mitiga menées par l'armée de l'air nationale visent le mouvement de l'Aube libyenne » et n'ont fait aucun dégât collatéral. Une « information » que le « gouvernement » de Tripoli dément. Selon ce dernier, plusieurs habitations ont été touchées et l'envoyé de l'Onu pourrait être interdit de visite à Tripoli s'il ne demande pas à l'armée de mettre fin à ses frappes aériennes. « Au risque de compliquer des négociations destinées à mettre un terme à cette lutte de pouvoir qui menace de scinder le pays », déclare Omar al Hassi, Premier ministre dissident.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)