Algérie - A la une

Résumé : Larbi revoit Assia. Elle lui demandait de l'aider à séparer, mais il refusa. Il était persuadé qu'ils parviendront à dépasser les problèmes. Il se rend au village, en compagnie de sa fille, pour visiter Yazid. Mais M'hand les reçoit très mal. Il les chasse presque?
-Ecoute ma fille ! La famille de Yazid ne veut pas de toi ! Ils ont le dernier mot, pour l'instant? Dès qu'il ira mieux, vous pourrez décider de la suite que vous voulez donner à votre relation ! Sache que tu peux compter sur moi ! Si vous voulez venir à Londres, sache que vous êtes les bienvenues ! Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour te voir heureuse !
-Papa, Yazid est quelqu'un de bien !
-Je n'en doute pas une seule seconde ! Tu n'aurais pas pu t'amouracher d'un voyou !
Larbi devait rentrer à Londres. Il promet de revenir rapidement. Mounira est triste en le raccompagnant à l'aéroport. Elle pleure sur son épaule au moment des séparations.
-Ne pleure pas ! Il va guérir et il bataillera pour t'imposer ! Laisse-lui du temps pour se remettre ! Il n'a pas besoin de pression ! Promets de me tenir au courant !
-Dès qu'il y a du nouveau, je t'appelle ! Tu me manques déjà !
-Je suis de tout c?ur avec toi ! Je serai toujours là pour toi ! S'il te plaît, fais un effort pour te rapprocher de ta mère ! Même si elle ne le montre pas, elle souffre de la situation !
Mounira voulait bien y croire. Elle le regarde monter à la salle d'embarquement. Un dernier au revoir de la main puis elle quitte l'aéroport en trainant les pieds. Elle n'avait pas envie de rentrer au village. Elle décide d'aller chez sa mère.
Celle-ci était déjà rentrée. Elle sourit en la voyant. Mounira fait un effort et va vers elle. Elle l'embrasse sur les joues.
-Ma fille, murmure-t-elle. Je suis heureuse de te voir? Comment vas-tu '
-Comment voudrais-tu que j'aille, rétorque Mounira. Je suis morte d'inquiétude ! Yazid est encore faible ! Et son père a la rage ! Il me tient pour responsable de son état ! Mounira porte une main lasse à sa tête et se détourne pour qu'elle ne voie pas ses larmes. Elle monte dans sa chambre et se jette en travers du lit. Elle pleure longtemps. Elle avait mal au c?ur. Il lui manquait.
Elle savait qu'elle devait se montrer patiente. Le lendemain matin, elle retourne au village et se rend à la polyclinique. Elle travaille jusqu'à treize heures, sans faire de pause. Il y avait eu des patients, deux cousines à Yazid qui lui apprirent qu'il n'avait pas quitté sa chambre. Même si elle s'inquiétait, elle ne pouvait plus se présenter chez eux. Elle devait patienter. Elle vit les jours, puis les semaines passer sans qu'il ait décroché une seule fois le téléphone. Elle raccrochait dès qu'elle reconnaissait la voix de M'hand.
Elle ne comprenait pas pourquoi Yazid ne donnait aucun signe de vie. Elle-même ne se sentait pas bien. Le matin, elle avait des nausées et des bouffées de chaleur. Ses pensées toutes à Yazid, elle s'était oubliée. Elle était devenue l'ombre d'elle-même. Un matin, elle fit un malaise alors qu'elle était chez sa mère. Celle-ci en profita pour l'examiner et l'interroger. Ce qu'elle découvrit, la laissa sans voix?
(À SUIVRE)
T. M.
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