Algérie - A la une



Résumé : Yazid expliquait sa fatigue par le surmenage. Il s'endormit rapidement. Mounira avait hâte de se marier avec lui. Elle pensait lui dire d'avancer la date de leur mariage. Le lendemain, ils voulurent se rendre à Yemma Gouraya, mais Yazid abandonna rapidement?Voyant qu'il était vraiment fatigué, elle lui proposa d'aller à la plage. Ils s'y rendirent et marchèrent dans l'eau, main dans la main. Ils parlèrent de l'avenir.
-Je tiens à avoir beaucoup d'enfants, dit-il. Mes s?urs ont été mariées très jeunes. J'étais seul?
-Moi aussi, j'en voudrais deux ou trois ! Imagine mon cas, ma mère toujours à l'hôpital ! Mon père n'a pas eu d'autres enfants. J'ai grandi seule. J'avais bien quelques camarades de classe puis d'études, mais j'aurais voulu des s?urs ou des frères ! Ou les deux? Donc, on en aura deux ou trois ! Je voudrais un foyer où mes enfants seront bien entourés ! Leurs rires et leurs chamailleries rempliront notre foyer !
-Incha Allah ! Je peux d'ores et déjà te dire que mes parents vont les adorer ! Ils n'attendent que ça?
-Même ma mère ! Nos enfants vont être gâtés, dit Mounira. J'ai oublié de l'appeler !
-Allons le faire maintenant !
Ils entrèrent dans le premier taxiphone sur leur chemin. Zohra répondit.
-Ça tombe bien que tu appelles ! Ta mère n'est pas bien ! Tu devrais venir ! Je la trouve très triste !
-Ah bon '
-Même si elle ne te le dit pas, tu lui manques ! Tu devrais venir, insista Zohra. Mounira, ta mère a besoin de ta présence !
-C'est bon ! Je viens? Nous venons, rectifia-t-elle. Prépare-nous de bons petits plats ! On sera là-bas en fin de journée ! Je t'en prie maman, ne t'inquiète pas, si on n'arrive pas avant !
-Soyez prudents en route !
-Promis !
Mounira avait raccroché sans le consulter. Yazid feignit d'être
fâché.
-Comment ça se fait que tu décides de tout, sans prendre mon avis '
-Ah oui ' Il faut que je demande la permission ' Ma mère est aussi la tienne, maintenant ! Tu es le fils qu'elle n'a pas eu !
-Je sais?
Mounira et Yazid ne prirent la route qu'en début d'après-midi. Lorsqu'ils arrivèrent à Alger, la nuit commençait à tomber. Assia les accueillit chaleureusement. Zohra avait déjà préparé la table. Le dîner se passa dans une bonne ambiance. Ils étaient heureux de se retrouver. Ils veillèrent tard, à discuter des projets d'avenir. Dr Assia était heureuse de voir leur bonheur et leur complicité. À un moment donné, elle décida de se retirer, pour leur laisser un peu d'intimité.
-Une longue journée m'attend, prétexta-t-elle. On se voit demain matin? Bonne nuit, mes enfants !

(À SUIVRE)
T. M.
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