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L'observatoire sur les filières agricoles opérationnel


L'observatoire sur les filières agricoles opérationnel
Le projet de jumelage européen dans le domaine agricole a permis, en deux ans, de mettre en place l'Observatoire des filières agricoles et agroalimentaires (ONFAA). Il a fallu 450 journées d'expertise apportée par la France, l'Italie, l'Allemagne et la Pologne et 6 séminaires de formation pour 200 agents du ministère de l'Agriculture, des Chambres de l'agriculture, des offices et des instituts techniques relevant du secteur. Dans le même cadre, 23 cadres algériens ont effectué trois visites en France et en Italie. Pour que l'Observatoire puisse couvrir l'ensemble de ses activités, 25 chercheurs sont nécessaires, ont réitéré, hier, à Alger, le chef de projet du projet de jumelage européen côté algérien et DG de l'Institut national de recherche agronomique d'Algérie (INRAA), Fouad Chehat, et le conseiller résident, Laurent Fiat, en marge de la cérémonie de clôture du jumelage européen dans le domaine agricole. Actuellement, l'ONFAA compte 14 chercheurs qui travaillent sur 5 filières prioritaires (lait, céréales, huile d'olive, dattes et pomme de terre). Des conventions seront signées avec l'ensemble des instituts et des offices relevant du ministère de l'Agriculture pour pouvoir accéder à leurs bases de données et les exploiter, a annoncé Chehat. Par ailleurs, d'autres conventions sont aussi prévues avec le Centre national du registre du commerce (CNRC), le Centre algérien de contrôle de la qualité et de l'emballage (CACQUE) et l'Office national des statistiques (ONS), dans le but d'alimenter l'ONFAA en statistiques qui seront complétées par des enquêtes sur terrain. L'objectif est d'avoir des statistiques « fiables » et « justes », ont indiqué les différentes parties ayant pris part à ce projet de jumelage. L'ONFAA sera chargé de la veille sur les marchés national et international en diffusant régulièrement des informations sur les prix des produits agricoles afin de prévoir les tendances et faire de l'anticipation. L'Observatoire permettra, par ailleurs, « une meilleure coordination entre les différents opérateurs et producteurs du secteur agricole et une meilleure régulation du marché », a signalé, pour sa part, le SG au ministère de l'Agriculture, Fodhil Ferroukhi. « L'observatoire sera également au service de la Méditerranée occidentale », a relevé Ali Mokrani, DG Europe au ministère des Affaires étrangères. Il a rappelé que le projet a vu le jour dans le cadre de l'accord d'association avec l'Union européenne à travers l'Unité du programme d'appui à sa mise en ?uvre (P3A) relevant du ministère du Commerce. « L'observatoire devra se renforcer en personnel et améliorer ses méthodes. Pour fonctionner normalement, 25 chercheurs sont nécessaires », a souligné Fiat. La fiabilité des données a été « un sujet abordé lors de ce jumelage. On reproche en Algérie que ces données se fassent sur le déclaratif ». Plusieurs solutions sont proposées, dira-t-il, dont les enquêtes de terrain, le contrôle de cohérence et la photo satellite (télédétection). Une opération pilote de mesures par photo satellite est lancée pour connaître les surfaces dans trois communes d'Algérie ». Pour rappel, le projet de jumelage a été financé à hauteur de 1,2 million d'euros.




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