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L'intérêt supérieur de l'enfant doit primer


L'intérêt supérieur de l'enfant doit primer
Chaque année, des milliers d'enfants ont à faire à la justice en Algérie, qu'ils soient victimes ou auteurs de faits graves.Pour chaque dossier juridique s'ouvre au professionnel chargé de le prendre en charge une situation individuelle et familiale très difficile, mettant en lumière un chemin jalonné de souffrance pour l'enfant et de grande vulnérabilité. Pour tous ces cas individuels, la Convention de l'enfant énonce un principe clair : l'intérêt supérieur de l'enfant doit primer dans la recherche de solutions.Aujourd'hui, se basant sur la Convention des droits de l'enfant, l'Unicef travaille étroitement avec les autorités algériennes ? notamment les ministères de la Justice et de la Solidarité ? autour de la multiplication des efforts afin de réduire le nombre d'enfants confrontés à la justice, mais aussi d'améliorer les conditions de prise en charge à trois niveaux.Prévention. Elle doit constituer le socle de tout engagement autour de la protection de l'enfance. Depuis les campagnes engagées contre la violence, les efforts consentis autour d'une école de qualité qui permette aux enfants d'atteindre leur plein potentiel et la mise en place de services en milieu ouvert permettant l'accompagnement des familles en situation de vulnérabilité, mais aussi un appui aux professionnels de différents secteurs concernés par la protection de l'enfance au niveau décentralisé (police, travailleurs sociaux, juges pour mineurs, professionnels des services de santé et d'éducation décentralisés), pour que ceux-ci travaillent en étroite collaboration, de manière à identifier et signaler les facteurs et situations de risque pour l'enfance le plus tôt possible et créer, par leur travail coordonné, un véritable mur de protection pour les enfants à risque.Protection. Des droits et des obligations tels que définis par le cadre juridique national, lui-même en pleine évolution justement autour des lois relatives à la protection de l'enfant, ayant pour ambition d'offrir un cadre plus protecteur pour les enfants en danger ainsi que les enfants en conflit avec la loi. L'Ecole supérieure de la magistrature, appuyée par l'Unicef, a d'ores et déjà inséré des modules de formation spécifique des juges autour de la justice pour mineurs, qui font de l'Algérie un des pays les plus avancés en la matière dans la région MENA.Prise en charge. Une série de formations sont assurées par des experts de haut niveau tels que l'Institut international des droits de l'enfant (IDE), avec l'appui de l'Unicef, destinées aux professionnels en matière de prise en charge des enfants en conflit. Celles-ci regroupent des représentants de la police et de la gendarmerie, des procureurs et avocats au côté de travailleurs sociaux, psychologues et agents pénitentiaires et visent à identifier les moyens de coordination entre les différents acteurs et, au-delà, améliorer le travail des professionnels de la justice juvénile au profit des enfants et de leurs droits. Ici encore, le principe directeur du «travailler ensemble» et la mise en commun des efforts permettront de renforcer le cercle de protection autour de l'enfance en danger.


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