Algérie - A la une

L'inquiétude des gérants d'hôtels




L'inquiétude des gérants d'hôtels
Coïncidant cette année avec les vacances d'été, le mois de Ramadhan, qui devrait commencer dans la seconde moitié du mois de juin, a contraint certains établissements hôteliers à revoir leur organisation pour tenter de minimiser le manque à gagner pouvant naître d'une saison touristique qui s'annonce plus ou moins courte pour les gérants de ces structures. Ainsi, la saison estivale pour cette année s'étalera sur un mois et demi au lieu des trois mois habituels. Conséquence : les hôteliers et autres restaurateurs s'attendent à une défection de la clientèle qui, faut-il le dire, devrait différer ses départs en vacances après le mois sacré. Ainsi, les gérants craignent que les mois de juin et juillet soient synonymes de « chômage ». En cette période de l'année, l'hôtel Safir Mazafran de Zéralda avait pour habitude de se préparer à accueillir les estivants du mois de juin. Dans la matinée d'hier, le lieu semblait presque désert. Seule la présence de certains participants à des séminaires trahissait une activité. Au niveau du service commercial, on signale que les plannings ont été revus pour s'adapter à la situation. « D'habitude on se prépare à faire face à une forte affluence de vacanciers durant cette période mais là, on ne sait comment s'y prendre, et la gestion ne se fera pas sans peine », reconnait un cadre de la direction. Pourtant, durant les années précédentes, quand le Ramadhan s'étalait entre les mois de juillet et août, hôtels et complexes touristiques des stations balnéaires tentaient d'anticiper ce déficit en baissant drastiquement leurs tarifs et en organisant des animations spéciales Ramadhan. Vainement. Les Algériens, traditions obligent, préfèrent passer le mois sacré chez eux et en famille. Une évidence que l'hôtel El Marsa de Sidi Fredj a fini par admettre. En effet, l'établissement tente d'attirer un certain nombre d'estivants pour la première quinzaine du mois de juin, histoire de ne pas enregistrer de pertes sèches durant tout le mois. Mais sur cette partie de la côte ouest algéroise, tout n'est pas perdu, du moins pour l'hôtel le Sultan Club, situé à Palm Beach. Ici, les 30 chambres affichent complet. Un membre du staff de l'hôtel ne semblait pas inquiet des répercussions que peut entraîner le mois sacré sur la fréquentation des lieux. Et pour cause, le Sultan Club Hôtel présente la particularité de disposer d'une clientèle étrangère. « Nous gérons parfaitement la situation », précise ce cadre. Et d'ajouter : « La plage est nettoyée, le matériel et toutes les commodités sont disponibles. » En outre, « un briefing est prévu avant le Ramadhan pour renforcer l'équipe et accueillir une clientèle potentielle y compris durant ce mois », a-t-il noté.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)