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L'histoire explique le présent


L'histoire explique le présent
Lien. Aujourd'hui, nous commémorons deux grandes étapes de notre guerre de Libération nationale. Jeudi dernier, d'autres caches d'armes ont été découvertes par notre armée. Il ne se passe pas un jour sans nouvelles découvertes de ce type. Avec dans les intervalles, la neutralisation de terroristes. Nos soldats sont en alerte maximum depuis fort longtemps. Notamment aux frontières. Toutes les frontières. Toutes ces menaces à nos portes, tous ces signes de préparatifs en vue de nous pousser au chaos ou plutôt à nous repousser puisque le terrorisme avait commencé par notre pays avant de passer au reste de la planète, tout ceci démontre un acharnement sans équivalent qui ne tient nullement du hasard. Il est, aujourd'hui, clair pour tout le monde que le terrorisme est un et s'il axe ses nuisances contre l'Islam, il poursuit en parallèle d'autres objectifs. Il suffit de suivre l'ordre chronologique de son apparition dans les pays où il frappe pour comprendre son «idéologie». Aux Etats-Unis, en Russie, en Europe, etc. Chacun sait aussi que sa première cible a été l'Algérie. Sans aucune aide extérieure, notre armée a vaillamment réussi, dix années durant, à le contenir. L'arrivée à la tête de l'Etat du Président Bouteflika et grâce à son programme (Réconciliation nationale, poursuite de la neutralisation des «résidus», développement économique, social, culturel et cultuel) le pays est à l'abri du pire. Il n'empêche que le terrorisme n'a pas pour autant désarmé. Chassé par la porte, il tente de revenir par les fenêtres. Principalement par le Sahel où il s'est répandu après avoir déstabilisé la Tunisie et créé le chaos en Libye. La question que tout Algérien a dû se poser est de savoir ce que cherche le terrorisme par son acharnement inédit contre notre pays. Et c'est là où l'histoire peut apporter les réponses. Le 1er Novembre 1954 a surpris le monde entier. Pour faire diversion, les forces coloniales l'ont attribué à «une bande de malfaiteurs». Le 20 août 1955, la révolte populaire organisée par Zighout Youcef a démontré au monde qu'il s'agissait bien d'une révolution d'un peuple pour son indépendance. Une année plus tard, le 20 août 1956, Abane Ramdane et Larbi Ben M'hidi ont décidé, avec d'autres compagnons d'armes de se réunir, le 20 Août 1956 à Ifri dans la vallée de la Soummam, pour adopter la plateforme politique qui a détruit définitivement la thèse coloniale des «événements d'Algérie». Ensuite, la création du Gpra et les accords d'Evian ont été suivis par l'indépendance proclamée le 5 Juillet 1962. Pas la fin de la guerre. Après la mise en oeuvre de la «terre brûlée», après avoir espéré, en vain, notre incapacité à gérer le pays, après avoir lancé la «prédiction» (faussement attribuée à De Gaulle) d'une guerre civile «30 ans après l'indépendance», le terrorisme entra en action à cette échéance, pile-poil. C'était en 1992. Le terrorisme guette toujours. Il veut poursuivre sa «guerre d'Algérie»!


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