Algérie - Revue de Presse

L'histoire de l'Islah et de la presse algérienne revisitée


Encore une fois, les absents ont eu tort. Faute d'avoir assisté à cette rencontre culturelle qui s'est tenue jeudi après-midi à l'hôtel Sheraton, ils ont raté un beau voyage dans le temps, principalement animé par l'écrivain Tchiko Bouhassoun. Nous savions que ce dernier est un homme de grande culture et conférencier très apprécié à l'étranger. Nous avons découvert un véritable tribun qui a subjugué l'assistance par son éloquence et la clarté de son discours axé sur l'histoire de l'Islah et de la presse algérienne qui a vu le jour dès le début du 19e siècle avant le débarquement de l'occupant français. De l'Emir Abdelkader au Cheikh Saïd Zemmouchi, l'orateur a évoqué le parcours de tous les illustres penseurs algériens qui ont marqué les deux derniers siècles, tout en insistant sur l'Å“uvre de Cheikh Ibn Badis à travers le territoire national.

En mettant sur pied ce colloque culturel auquel ont assisté plusieurs personnalités tels l'ancien ministre Bahi Mahi, les anciens moudjahidine Hadj Missoum Lahouari et Fréha Mohamed, lesquels continuent à apporter leur précieuse contribution à l'écriture de l'histoire de la révolution algérienne. Parmi l'assistance figuraient également Fatiha Zemmouchi (fille du Cheikh Zemmouchi), Mesdames Debbi et Sari, de nombreux universitaires ainsi que des personnalités de la ville comme Hadj Boughrassa. La liste serait trop longue à dresser.

 Le conférencier a saisi cette opportunité pour honorer ces authentiques patriotes. Devaient figurer également parmi les récipiendaires le journaliste algérien spécialisé en sport Abdelhafid Derradji et Bouziane Benachour, journaliste écrivain et dramaturge. Le premier, retenu par ses obligations professionnelles à Doha, s'est excusé par téléphone, en direct auprès de l'assistance, tandis que le second se trouvait jeudi au théâtre de Tizi Ouzou dans le cadre de son habituelle activité.

Néanmoins, l'animateur vedette de la célèbre émission «Khatem Soulimane», Slimane Benkhlili, également récipiendaire, a «représenté» son ancien collègue Derradji. On se gardera d'oublier l'intervention de Meziane Saâdi, 80 ans et doyen des journalistes algériens vivant à l'étranger et installé à Paris. Au cours de son intervention, Slimane Benkhelili n'a pas omis de dire toute son admiration à propos de l'éloquence du conférencier Tchiko Bouhassoune et qui, à titre de personnalité de cette rencontre culturelle de haut niveau, a reçu de la part de Benchiha Nacer, une bague en or.

«C'est Oran qui offre ce modeste présent à un grand nom du journalisme et de la télévision», dira l'ancien gardien de but. Cette cérémonie s'est terminée dans la plus parfaite convivialité avec la présentation de la nouvelle carte de la ville d'Oran conçue et réalisée par Tchiko Bouhassoune et qui fait suite au guide déjà paru. Comme lui-même nous l'a indiqué «Oran ne mérite que l'excellence, sinon, il vaut mieux s'abstenir».

Une anecdote citée par le conférencier : en 1952, Youcef Wahbi, célèbre acteur égyptien, a visité la Medersa et émis le vÅ“u que l'Algérie arrache son indépendance. Il a reçu comme cadeau spontané un burnous algérien.


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