Algérie - Ksar Kenadsa	(Commune de Kenadsa, Wilaya de Béchar)


L'histoire d'une très belle Oasis Algérienne
.Avant l’occupation française, le petit ksar de Béchar ne se différenciait en rien des autres ksars de la région, comme en témoigne la première chronique écrite qu’on possède de la région, celle de Colomb : « l’oued Kénadsa qui descend du pâté montagneux dans lequel est situé Moghol, El Hamar, Boukaïs, Sfissifa, Béchar, Kénadsa… »
A la différence du Ksar de Kénadsa qui est le siège de la prestigieuse Zaouïa Zia nia et par conséquent centre culturel rayonnant sur la région depuis le XVIIe siècle, Béchar est un ksar anodin, parmi les autres ksour de la région.
C’est en fait la conquête française qui a fait sortir ce ksar de l’anonymat.
Longtemps avant une population était installée là.
Les Berbérophones jardiniers, agriculteur installés à Ouakda, les Arabophones et musulmans installés dans le Ksar de Tagda. Les besoins important des effectifs militaires attirèrent des commerçants qui vinrent s’installer aux alentours du poste.
Avec l’arrivée du Chemin de Fer, le passage des caravanes qui trouvèrent un marché Béchar devient la ville rayonnant sur l’ensemble de la région du sud-ouest algérien et même du sud-est marocain.
A défaut de documents écrits, ce sont les légendes qui peuvent donner quelques éléments d'informations sur l'origine du vieux ksar de Béchar.
Mohamed Ould Cheikh dans son roman « Myriam dans les palmes » paru en 1936, donne une version de la légende de Béchar.
« Les réquas (courriers) des régions avoisinantes venaient recueillir sur le site du ksar de Tagda des nouvelles »
C'est ainsi que l'on donna le nom de Béchar le qualificatif « Béchar » signifiant celui qui apporte la bonne nouvelle. Ce qui laisse supposer que la région était une étape importante sur la voie de passage très fréquentée par des voyageurs ou des caravanes véhiculant des nouvelles.
Une autre légende recueillie localement, citée dans le livre de Monsieur Abdelkader HANI, avance que le nom de Béchar viendrait du fait qu'un musulman envoyé, par un Sultan, reconnaître cette région entre le IXe et le XVe siècle en aurait une outre pleine d'eau limpide, d'où le qualificatif tiré de la racine « béchara » (donner la bonne nouvelle), qui lui aurait été attribué, ainsi qu'à la région.



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