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« L'heure n'est pas à l'exacerbation des tensions »



« L'heure n'est pas à l'exacerbation des tensions »
Le président de TAJ, Amar Ghoul, a appelé, hier, à l'ouverture de la réunion du bureau politique du parti, tous les Algériens à faire preuve de sagesse et de retenue, allusion faite aux troubles qui secouent actuellement la wilaya de Ghardaïa et au mouvement de protestation observé par les policiers. « En de telles circonstances, il faut favoriser le dialogue serein, constructif et responsable pour pouvoir parvenir à un consensus national et éviter toute discorde et crispation ethnique », a déclaré Ghoul, rappelant qu'un comité interministériel se penchera aujourd'hui sur ces questions. Une réunion qui augure, selon lui, d'un règlement des doléances des policiers qui réclament l'amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. Il a, à l'occasion, rappelé les engagements pris par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, conformément aux instructions du président de la République, pour trouver une issue à ce problème. Selon le président du parti, l'heure n'est nullement à l'exacerbation des tensions, d'autant plus qu'il s'agit de l'une des plus grandes institutions de l'Etat sur lesquelles reposent la paix et la stabilité de l'Algérie. « Faites confiance au gouvernement et aux engagements du Premier ministre, qui a promis aux policiers protestataires de donner à leurs revendications l'intérêt qu'elles requièrent », a-t-il indiqué, estimant que la vigilance est de rigueur pour ne pas donner l'occasion à ceux qui tentent par tous les moyens de nuire et de déstabiliser le pays. « Nous n'admettrons pas que l'Algérie soit visée et victime d'une implosion à travers Ghardaïa », a-t-il relevé, tout en appelant les autorités et les habitants de la wilaya à faire le nécessaire pour éviter de raviver les tensions dans cette région connue pour sa cohésion sociale. Le président de TAJ n'a pas manqué de saluer le forcing diplomatique de l'Algérie pour mener à bien les négociations entre les parties en conflit au Mali et en Libye. Une initiative qui confirme, selon le conférencier, la place géostratégique de l'Algérie aux plans nord-africain, régional et international. Il s'est référé aux prétextes avancés par les « maîtres du monde » pour s'ingérer dans les affaires internes de certains pays souverains. Il cite, entre autres, la Syrie, l'Irak et le plan de démembrement de plusieurs autres, en l'occurrence le Soudan, et prochainement le Yémen. De l'avis de Ghoul, ces visées hégémoniques ne sont guère à l'état de projet, c'est une réalité à laquelle tous les Etats concernés doivent faire face.




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