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« L'expérience de ce film fut comme un marathon »



« L'expérience de ce film fut comme un marathon »
Laurent Hannequin consacre sa carrière d'acteur, chanteur et compositeur à la création de qualité. La preuve en est sa dernière participation au film « Crépuscule des ombres ». Il y campe le rôle du commandant Saintenac qui mène une guerre féroce en Algérie. C'est l'un des rôles principaux du film. Le comédien, qui a montré une vraie maîtrise de son personnage, a débuté sa carrière en 1992 comme figurant dans « Les équilibristes », avec Michel Piccoli. Il apparaît, également, dans la comédie « Le Zèbre », avec Thierry Lhermitte. C'est au début des années 2000 qu'il commença à décrocher des rôles ponctuels dans des séries. On le voit dans un épisode de « Diane, femme flic » en 2004, « Boulevard du palais », puis « Père et Maire ». Victime d'un grave accident de moto en 2006, il passe trois ans à l'hôpital et doit faire une croix sur certains projets. Il en profite alors pour composer un album. Il revient ensuite à la télévision, dans des séries et des téléfilms comme « Joséphine, ange gardien », « Section de recherches », « Une suite pour deux », « RIS Police scientifique » ou « Clem ». En 2011 et 2013, il apparaît dans plusieurs épisodes de la série policière « Profilage », qui suit les enquêtes d'une psychologue spécialisée en criminologie. Humble, il nous reçoit dans un grand hôtel à Alger.Parlez-nous de votre expérience dans « Crépuscule des ombres »...J'ai vécu l'expérience de ce film comme un marathon. Lors du tournage, j'ai pu découvrir le désert algérien, apprendre à supporter et gérer les grandes chaleurs, de plus 50 degrés. C'est une chance pour moi parce que je rêvais de travailler avec un réalisateur engagé et passionné. Ils sont rares.Qu'est-ce que vous a apporté cette expérience 'C'est une expérience riche. Je me suis beaucoup documenté à partir des archives obtenues sur le net, des documents. Ils m'ont permis de mieux cerner le personnage de Saintenac. Il était très agréable de jouer dans ce film et lourd d'interpréter ce personnage. J'ai même découpé des photos de tortures que j'ai accroché au mur de ma chambre d'hôtel, une manière à moi pour mieux comprendre les événements. Etait-ce facile de se mettre dans la peau d'un méchant 'Au départ, j'avais très peur de jouer le rôle. Je ne voulais pas choisir la facilité en baissant seulement le regard pour paraître méchant. Saintenac n'est pas un personnage que j'aime, mais je n'ai pas forcément jugé. Il fallait que je trouve pourquoi ce gamin, souriant à dix ans, pouvait devenir un monstre.







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