Algérie - Revue de Presse


Décidément, le transport public privé continue d?offrir un service des plus aléatoires. Quand bien même il a comblé un certain vide en matière de desserte dans le réseau urbain, il n?en demeure pas moins qu?il constitue un vrai casse-tête pour la puissance publique qui éprouve du mal, faut-il souligner, à le discipliner. L?Etusa, elle, après avoir assaini, il y a quelques années, ses effectifs et renouvelé son parc roulant, rempile pour reconquérir sa place dans ce secteur. L?ex-RSTA du « avancez derrière et reculez devant ! » choisit, dès lors, d?assurer certaines lignes non sans chasser le privé de certaines dessertes comme le parcours Chevalley-Zéralda, dont elle fait sa chasse gardée. Soit. On avait cru que cette entreprise qui travaillait au rabais, allait revenir à la charge en améliorant son service, grâce à une dynamique nouvelle de ses personnels qui tiennent mordicus à préserver leur gagne-pain. Peine perdue, sommes-nous tenus de dire. L?administration de cette auguste entreprise se redéploie non sans faire du surplace. Une entreprise, qui certes tente de reprendre du poil de la bête, mais faute de stratégie dans la gestion lui permettant de disposer d?une capacité opérationnelle suffisante, se garde d?assurer la couverture de l?ensemble du tissu urbain. Ses véhicules sont toujours aussi bondés de monde et ses receveurs-contrôleurs s?emmêlent les pattes en gérant piètrement la chose. Dire que la non-maîtrise du flux que constitue la plèbe leur ouvre droit au bricolage, lequel semble tout indiqué à redresser l?Epic ! Aussi, nombre de rotations qu?elle avait la charge d?assurer lorsqu?elle détenait le monopole du transport urbain, sont abandonnées au profit du privé animé davantage par l?appât du gain - sonnant et trébuchant - que par le souci de servir l?usager dans des conditions moins précaires. Car, serait-il normal, qu?au-delà de 19 h, le privé refuse de rallier certains points du centre de la capitale au motif qu?il fait tard ? N?est-ce pas là un prétexte qui ne tient aucunement la route ? Sauf, bien entendu, si le cahier des charges auquel il est tenu de se conformer ne pipe mot sur ce manquement.



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