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L'Etat freine l'envolée des prix



L'Etat freine l'envolée des prix
L'Office national interprofessionnel des légumes et viandes (Onilev) a procédé, au début de la semaine en cours, au déstockage de 60 000 tonnes (T) de pomme de terre.Afin de stabiliser le marché durant ce mois d'avril avant l'entrée de la nouvelle récolte en mai, et pour mettre un terme à la spéculation des intermédiaires spécialisés dans la dérégulation du marché de la précieuse tubercule, précisément en cette période correspondant avec la fin de la saison de pommes de terre d'El-Oued, nous apprenons par le directeur général de l'Onilev, Sahraoui Benallal, que 60 000 tonnes vont être déstockées dans une première étape. Cette quantité a été prélevée sur le stock provenant de la production de l'arrière-saison à El-Oued.Ces quantités viennent ainsi renforcer le marché de la pomme de terre actuellement approvisionné à partir des dernières récoltes faites à El-Oued, et par la primeur de Mostaganem et de Skikda au nord. Plus de 70 opérateurs privés conventionnés avec l'Onilev ont participé à cette opération de stockage qui a été effectuée en février dernier, lorsque le prix de ce produit de large consommation a fortement chuté à cause d'un surplus de production.Le mois d'avril constitue une période de soudure qui intervient entre la fin de l'arrière saison (de décembre à mars) et avant le début de la récolte de saison (de mai à mi septembre). En conséquence, le prix de ce tubercule a enregistré une nette hausse depuis le début du mois en cours. Le kilogramme de pomme de terre est cédé sur le marché entre 40 et 65 DA, alors qu'il avait chuté à moins de 35 DA auparavant au niveau des détaillants et à moins de 20 DA chez l'agriculteur.M. Benallal rassure les consommateurs que le produit est disponible sur le marché et les prix commenceront à baisser à partir de la deuxième quinzaine du mois d'avril, et ce, grâce à l'entrée des récoltes à partir des zones de la production précoce telles que Mostaganem, Aïn Defla et Skikda. Début mai, les zones potentielles comme Mascara, appuyées par Boumerdès et Tipasa commenceront à approvisionner le marché.La superficie réservée à la production de pomme de terre est passée de 105 000 ha en 2009 à 150 000 ha actuellement. La production est passée quant à elle de 2,5 millions de T en 2009 à 4,5 millions T en 2015. Les perspectives du secteur tablent sur 6 millions T en 2019.d'après une déclaration faite à l'APS.


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