Algérie - A la une

L'Etat a construit des milliers de logements mais la crise perdure :



Malgré les efforts déployés par l'Etat en matière d'habitat, la crise du logement perdure et cette situation redevient inquiétante non seulement pour les autorités du pays mais également pour les milliers de citoyens à la recherche d'un toit.En effet, des milliers pour ne pas dire des millions ont été construits et distribués mais pour autant satisfaire la demande des citoyens en matière d'habitat. Nous n'apprenons rien à personne en disant que le logement est un investissement mais et non pas une matière consommable. Dans l'ensemble des pays du monde, l'octroi du logement social est attribué à n'importe quel moment du mois ou de l'année et à titre individuel. A ce titre, la distribution par centaines ou par milliers n'existe pas dans le vocabulaire des gouvernements de ces pays. Même en Algérie, les services de l'entreprise mère à savoir les «HLM » faisaient de même dans le passé. Un suivi rigoureux a été est mis en place par l'entreprise mère qui a réussi à contrôler et sauvegarder son patrimoine. Ce n'est pas malheureusement le cas aujourd'hui ou les relations se coupent systématiquement après la remise des clefs aux citoyens. Des bâtiments flambant neuf redeviennent des les premiers mois des taudis en l'absence d'entretien et surtout de suivi de la part du bailleur à savoir l'OPGI. Certains locataires trouvent le moyen d'apporter des modifications dans le logement soit en ajoutant des portes ou à enlever des fenêtres ou à faire des séparations à l'intérieur des pièces sans au préalable demander et obtenir l'autorisation du bailleur. Ce n'est pas la peine de parler de la situation des escaliers et des façades extérieurs des bâtiments. «On dirait qu'ils avaient été bombardés», a ironisé un habitant. L'absence flagrante de suivi par les services de l'OPGI a permis aux clients de faire ce qu'ils veulent du patrimoine de l'office. Exemple: Sur la liste de l'OPGI, c'est la famille X qui occupe le logement. Sur le terrain, c'est la famille Y qui y habite...... Le «Hic» est que les noms des premiers bénéficiaires qui certainement ont vendu leurs appartements se trouvent sur les listes des nouvelles demandes de logements. Certains noms des premiers bénéficiaires se sont éclipsés des fichiers OPGI afin de leur facilité l'octroi d'un autre logement, que ce soit dans la même commune, la même wilaya ou dans un autre département. Dans certains cas, c'est au nom de l'épouse, le frère, la fille ou l'enfant que les nouvelles demandes sont déposées pour ne pas attirer l'attention des membres de la commission de distribution. Avec une certaine complicité, ce sont toujours les mêmes familles qui avaient déjà bénéficié d'un appartement dans le cadre d'un logement social de se faire octroyés un autre logement. Dans certaines communes, cette méthode malsaine s'est répétés à plusieurs fois, selon nos informations. C'est à dire, cette tactique exclue toujours les familles nécessiteuses et qui n'avaient jamais bénéficiers de logement. Ce sont ces raisons qui en premier lieu, «camouflent» les efforts de l'Etat dans le secteur de l'habitat et augmenteraient chaque année la demande en matière de logement. Si ce système ne sera pas revu, la crise de logement demeurera à l'infini et ce même si l'Etat multiplie par dix la construction de logement. L'octroi du logement social devrait s'effectuer à titre individuel par la commission de distribution. Les services de l'OPGI devraient reprendre le contrôle de la gestion de son patrimoine. L'entretien des bâtiments devrait reprendre et s'effectue chaque jour par les agents de l'office ou une entreprise spécialisée dans l'entretien. Des points d'informations de l'OPGI devraient être créés à proximité des immeubles pour faire d'une pierre plusieurs coups à savoir : Etre en contact de façon permanente avec les locataires, surveiller le patrimoine et veiller à la propreté du site. Procédé au fusionnement des noms des bénéficiaires de logement entre les autres services à savoir : OPGI, Algérienne des eaux, la Sonelgaz et même Algérie télécom. Enfin, le paiement des loyers pourrait être octroyé au Trésor public pour un suivi rigoureux avec les services de l'OPGI. A ce titre, les services de l?OPGI seront obligés à procéder à la résiliation du bail de location avec n'importe quel locataire qui ne règle pas ses loyers, qui ne respecte pas les conditions du règlement intérieur ou ne réside pas dans son logement.
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