L'essentiel de la semaine

-Attentat kamikaze à Tamanrasset
Un attentat-suicide a été perpétré contre une brigade de gendarmerie, samedi, faisant 23 blessés, essentiellement parmi les gendarmes. L'attentat a été revendiqué par le tout nouveau Mouvement unicité et jihad en Afrique de l'Ouest. C'est la première fois qu'un attentat à l'explosif est commis dans cette région, frontalière avec le Niger et le Mali. Depuis la guerre en Libye et au Nord du Mali, les craintes quant à l'afflux d'armes dans le Sud sont de plus en plus justifiées.
-Les islamistes annoncent la couleur
Les trois principales formations politiques de tendance islamiste mèneront la bataille des législatives du 10 mai ensemble. Ainsi, le Mouvement de la société pour la paix, El Islah et Ennahda ont créé, mercredi, l'«Alliance de l'Algérie verte». Plutôt favoris, les islamistes ont tout de même préféré mettre toutes les chances de leur côté en allant aux élections avec un programme commun et des listes communes.
-Transparence des élections : ce n'est pas gagné !
L'information concernant l'inscription massive de militaires sur les listes électorales de leur lieu de travail sans que leurs noms soient radiés des listes de leur lieu de résidence, notamment à Tindouf où le nombre d'électeurs est supérieur à celui des habitants, a fait scandale cette semaine, et ce, malgré les démentis du ministère de l'Intérieur, alors que la Commission nationale de surveillance des législatives se plaint déjà du manque de moyens !
-Canal Algérie fait le buzz
Toute vérité est bonne à dire ! Les jeunes invités de l'émission «Questions d'actu» l'ont compris. Ces derniers ont profité lundi du direct et de la nouvelle stratégie de com' instaurée par le tout nouveau DG, pour parler politique et problèmes des jeunes. «Prenez le fauteuil et partez, même le fauteuil en a marre de vous», «Nous ne voterons pas», «Dans d'autres pays, le ministre des Transports prend les transports en commun», «Ils restent ici et envoient leurs enfants vivre ailleurs», ou encore, «Nous avons la malchance que le président soit tlemcénien» pour dénoncer le régionalisme. Les jeunes n'ont pas mâché leurs mots !
-«Réconciliation» algéro-libyenne '
Les deux pays ont ainsi enterré la hache de guerre. En visite à Tripoli lundi dernier, le chef de diplomatie, Mourad Medelci, a rencontré le président du CNT libyen, Moustapha Abdeljalil, qui a fait des déclarations positives quant à l'avenir des relations bilatérales. Retour de Sonatrach en Libye, suppression des visas, sort de la famille El Gueddafi et d'autres sujets qui fâchent ont été abordés par les deux responsables.