Algérie

L?ES Sétif sans structure médicale



Le casse-tête Les problèmes de santé de nos joueurs seront désormais pris en charge par la clinique Zerguini à Alger », tels sont les propos tenus par Serrar en début de saison. Cette déclaration faite au cours de la conférence de presse, organisée à Machaoui Haleb lors de la présentation de Roesseli, le coach suisse, qui n?a pas fait long feu à Sétif, est restée non seulement sans suite mais complique l?existence de l?équipe qui souffre d?une aléatoire prise en charge médicale. D?autant que le seul kiné du club ne peut à lui seul répondre à l?attente d?un collectif tancé par un plan de charge démentiel. Comme un malheur n?arrive jamais seul, le champion sortant qui joue sur plusieurs fronts, voyage depuis un certain temps, sans médecin, sachant que les deux praticiens qui étaient en poste depuis des années ont rendu dernièrement le tablier. La non-régularisation de leur situation financière est, nous dit-on, la cause de cette démission, intervenant à un moment crucial de l?exercice. Le départ de ces docteurs (un généraliste et un orthopédiste), n?a pas offusqué outre mesure la direction du club, gérée au jour le jour. Cette dernière ne fait apparemment rien pour prendre sérieusement en compte un tel volet qui influe sur le rendement et les résultats d?une équipe ne possédant toujours pas une structure médicale digne de ce nom. La prise en charge de petits bobos n?arrange pas les affaires du onze, tout le temps amoindri par les forfaits de nombreux cadres, devenus malgré eux des abonnés d?une infirmerie qui ne désemplit plus. Le pléthorique staff médical de Khouribga doit donner à réfléchir aux décideurs de l?Entente, responsables dans une certaine mesure des mauvais résultats du onze qui se passe, pour un rien, des services de Benchadi, Benchaïra, Yekhlef, Hadj Aïssa et Moumen, des joueurs qu?on ne peut remplacer aussi facilement. L?indisponibilité des trois premiers cités a contraint le staff technique à faire de Serry Die un latéral gauche. Cette autre contrainte a donc privé l?Aigle noir d?un joueur à vocation offensive. L?aléatoire gestion n?a pas permis à Alex et Boudmegh de prendre part à la dernière confrontation de coupe d?Afrique pour laquelle les précités ne sont toujours pas qualifiés? En somme, ce n?est pas avec une gestion approximative qu?on arrivera à faire de l?Entente un modèle arabe et un grand d?Afrique, d?autant que les conquêtes s?érigent sur des détails faisant hélas défaut au champion sortant, en panne?
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