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L'enseignement professionnel peine à décoller



L'enseignement professionnel peine à décoller
Malgré un bilan plutôt «satisfaisant» réalisé en matière du nombre d'inscriptions dans les structures de formation, l'enseignement professionnel peine à décoller.Dans une déclaration à la presse, en marge d'une rencontre, jeudi, avec les responsables locaux du secteur, Mohamed Mebarki, ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels, a soutenu que la politique de relance du secteur est tributaire d'une coordination du gouvernement. Le baccalauréat professionnel, présenté par les spécialistes comme un moyen de booster l'affluence des jeunes en situation de difficulté ou d'échec scolaire qui ne se bousculent pas aujourd'hui aux centres de formation professionnelle, est remis aux calendes grecques.Pour M. Mebarki, cette question ne concerne pas uniquement son secteur, la décision doit être prise en plus haut lieu. Selon la présentation faite par le ministre, seuls 627 nouveaux élèves se sont inscrits dans les établissements d'enseignement professionnel contre 6400 nouveaux stagiaires dans les structures de formation professionnelle.La rentrée s'est «déroulée dans de bonnes conditions à tous les niveaux, puisque nous avons atteint les objectifs visés», souligne par ailleurs le ministre, évoquant un «travail sérieux et méthodique».Le secteur, qui compte une offre globale de 424 000 postes de formation, a enregistré un effectif de 303 000 stagiaires et apprentis effectivement incorporés dans les différents modes et dispositifs de formation initiale et continue. Cet effectif s'ajoute aux 275 000 reconduits, pour totaliser 578 000 stagiaires et apprentis, a souligné le ministre lors de son intervention. Le secteur assure la prise en charge de la formation de plus de 100 000 stagiaires. «Ce sont donc quelque 700 000 apprenants qui sont inscrits dans les structures de formation professionnelle», souligne le même responsable.M. Mebarki rappelle que des mesures incitatives ont été prise pour créer l'engouement, citant à titre d'exemple la prise en compte de la nomenclature des filières et diplômes délivrés par les centres de formation professionnelle dans la liste des métiers faisant partie des projets financés dans le cadre de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ansej). 60% des projets financés par cet organisme sont détenus par des diplômés délivrés par les structures de la formation professionnelle, révèle le ministre. En outre, 83% des sortants de ces structures trouvent du travail au bout de cinq mois, assure M. Mebarki.



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