Algérie - Revue de Presse



Tout le monde s?en plaint, tout le monde éprouve ce cauchemar quotidien. Depuis la rentrée de septembre, circuler à Alger est devenu un enfer. Que faire ? Dans un premier temps, la wilaya d?Alger avait lancé une vaste « opération gruyère » en décidant de faire plein de petits trous dans la ville. Mais une fois les trémies terminées, chacun s?est aperçu que le problème n?a pas été vraiment réglé. Puis, les mêmes autorités ont décidé de repenser toute la circulation en instaurant des sens uniques, épousant par ailleurs la mentalité au pouvoir. Aujourd?hui, la situation en est là, sans espoir de désengorgement futur. Mais le problème le plus grave est certainement la pollution, le nombre de consultations en ORL et pneumologie ayant enregistré des pics sans précédent, ce qui revient à se poser la question de l?utilité de « Samasafia », cet étrange organisme qui fait des relevés tous les jours et annonce quotidiennement une bonne, voire très bonne, qualité de l?air à Alger. Que faire pour régler le problème de la circulation dans la capitale ? En réfléchissant, la wilaya a trouvé la solution : il y a trop de voitures, tout simplement. Outre que ce n?est pas une solution mais un constat, il soulève un autre problème : on ne peut raisonnablement pas accuser les Algérois d?avoir des voitures puisque cela ne dénote qu?un accroissement bénéfique du pouvoir d?achat. Il faut ici rappeler encore une fois que c?est aux infrastructures de suivre le développement et non le contraire. Tout comme Sonelgaz qui se plaignait d?une augmentation de la consommation nationale (faut-il donc consommer comme au siècle dernier ?), qui, pour pallier cette hausse significative du niveau de développement, n?hésitait pas à opérer des délestages massifs, on peut s?attendre à ce que l?Etat ou la wilaya d?Alger se mette à saisir des voitures au hasard pour diminuer le trafic.

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