Algérie - A la une

L'élection présidentielle transparente et régulière, se précise




L'élection présidentielle transparente et régulière est perçue dans l'opinion publique algérienne comme seule et unique voie de surmonter la crise actuelle. C'est une tendance lourde de la société en Algérie. Les derniers développements dans la situation politique nationale le confirment. L'issue proposée par les partisans d'une transition dirigée par un personnel encore une fois coopté, est rejetée par les Algériens qui la considèrent dangereuse et impraticable, pleine de dangers pour le pays.La transition revendiquée par les «anti-élection», rappelle «l'ère des diktats et de la fabrication des présidents», qui est, comme l'a souligné la revue El Djeich dans son dernier numéro, «définitivement révolue». En Algérie, il n'y a plus de faiseur de président dans un «cabinet noir». Maintenant, c'est le peuple qui choisit le chef de l'Etat à travers l'urne en toute clarté et transparence. C'est une perspective qui a de quoi effrayer ceux qui pensent que la démocratie va mettre fin à la politique des quotas de sièges et aux privilèges qu'elle leur accordait. Ils savent que rien ni personne ne pourra faire obstacle au processus en cours qui mène à un nouveau paysage électoral et auquel la majorité du peuple algérien adhère pleinement.
Dans son allocution d'orientation prononcée lors d'une réunion avec les cadres et les personnels, diffusée à toutes les unités de la 5ème Région via visio-conférence, au troisième jour de sa visite dans cette région, le général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, a été catégorique : «Personne n'a le pouvoir d'interrompre ou d'entraver la marche de l'Algérie et l'empêcher d'atteindre son objectif». Les observateurs sincères ont compris que la «transition», défendue par les «anti-élection», est conçue pour durer et pour piéger le pays dans l'instabilité. Les Algériens ne veulent pas que la crise perdure, sachant les répercussions négatives qui se pointent à l'horizon.
Au contraire, l'élection présidentielle dans les délais les plus rapprochés, et entourée des garanties de transparence et de régularité, constitue pour les Algériens, l'espoir de l'amorce d'un redressement auquel ils participeront et dont ils profiteront. Les garanties pour que le vote des électeurs ne soit plus détourné, sont mises en place. Un pas de géant a été franchi dans ce sens avec l'adoption par les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) et par les membres du Conseil de la Nation, des deux projets de lois organiques relatifs à l'Autorité nationale indépendante en charge des élections et au régime électoral. La première application pratique de ce dispositif sera la prochaine élection présidentielle.
Ces deux lois sont «la preuve manifeste de la volonté et la détermination de l'Etat, avec toutes ses institutions, à aller de l'avant afin de mettre en place toutes les conditions pour réussir ce rendez-vous électoral majeur», a déclaré le général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, mercredi à Constantine. La prochaine élection présidentielle, et les élections qui suivront, permettront au peuple algérien de s'exprimer à travers un scrutin libre, régulier et transparent. La création de l'Autorité nationale indépendante pour l'organisation des élections qui est un acquis du peuple, en constitue une garantie fondamentale. Car, toutes les prérogatives qui étaient confiées à l'Administration publique en matière électorale, sont transférées à l'Autorité nationale indépendante des élections.
Ce ne sera plus l'Administration mais cette Autorité indépendante qui aura la mission d'organiser, de surveiller le processus électoral, à travers l'ensemble du pays et à l'étranger, et de superviser toutes ses étapes, depuis la convocation du corps électoral jusqu'à l'annonce des résultats préliminaires. Le Gouvernement mettra à sa disposition tous les moyens matériels et logistiques. Le travail de l'Instance nationale de dialogue et de médiation (INDM) a prouvé que les données politiques sont favorables à la tenue de l'élection présidentielle dans les délais requis. Dans la société civile et la classe politique et parmi les personnalités nationales, il y a une forte majorité acquise à l'élection présidentielle. L'agitation anti-élection est entretenue par un courant, minoritaire dans la population, constitué d'un amalgame de deux sensibilités divergentes et même opposées, unies seulement par la volonté de faire blocage à la sortie de crise.


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