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«L'écriture de l'histoire de la Révolution, une mission sacrée»


«L'écriture de l'histoire de la Révolution, une mission sacrée»
Informer et rassurer l'opinion publique sur les effets de la crise pétrolière sur l'économie nationale et, en parallèle, la mobiliser pour y faire face. Ce sont deux volets d'une même orientation donnée par le président Bouteflika lors du Conseil des ministres restreint, consacré à l'étude de l'évolution du marché pétrolier et à ses retombées sur la démarche économique et sociale du pays.Si le premier volet ?informer et rassurer- consiste en un discours que les ministres ont l'habitude développer et ils l'ont vite mis en application, à travers la réaffirmation de la non augmentation des prix et tarifs des services publics et du maintien des subventions, le deuxième volet, visant à mobiliser les Algériens pour faire face à la crise créée par la chute des prix du pétrole sur le marché international, est moins évident. Pourtant, le gouvernement est tenu de s'y mettre en urgence. Ce sont des réponses immédiates qui sont attendues en prévision de la baisse des recettes d'exportation de l'Algérie pour 2015. Dès le premier trimestre 2015, le gouvernement devra rendre compte au chef de l'Etat des mesures qu'il a engagées pour la dynamisation des secteurs de l'industrie, de la pétrochimie, de l'agriculture, du tourisme et des nouvelles technologies de l'information et de la communication. Le président Bouteflika a également chargé le gouvernement de s'atteler, entre autres, à la rationalisation de la dépense publique, surtout en ce qui concerne le budget de fonctionnement, de veiller à la rationalisation des importations et au renforcement du contrôle des opérations de financement du commerce extérieur, pour prévenir toutes formes d'évasion de capitaux. Cela devra s'accompagner également d'une intensification des réformes au niveau du secteur financier, pour dynamiser le développement de l'entreprise, la mobilisation de l'épargne locale, et le financement des investissements de la sphère économique. Les Algériens qu'ils soient simples citoyens ou experts économistes, salariés ou opérateurs économiques, sont unanimes à considérer qu'il faut réagir vite face à cette situation. Ainsi, les experts joignent leurs voix pour appeler à l'amélioration de l'efficacité économique des entreprises et des administrations afin de rationaliser les dépenses publiques dans les prochaines années, comme l'exigent les mesures décidées par le Président Bouteflika. Cela passe par l'instauration de meilleurs systèmes managériaux au sein des entreprises et administrations algériennes, ce qui n'est pas du tout une chose aisée si on se base sur les mauvaises habitudes qui ont eu le temps de s'ancrer durant la longue période d'aisance financière qui n'obligeait pas à favoriser le mérite et les compétences. Sera-t-il plus facile de relancer l'investissement, notamment industriel ' C'est une urgence pour le Forum des chefs d'entreprises (FCE), qui insiste sur la nécessité pour l'Algérie d'aller vers une économie diversifiée et indépendante des revenus pétroliers. Il propose, également de lutter contre l'informel et de réduire la contrainte bureaucratique pour mieux développer l'entreprise. Là aussi, la tâche paraît ardue mais le FCE reste optimiste. Il est convaincu que l'entreprise algérienne, qu'elle soit publique ou privée, a les moyens de réaliser les projets inscrits dans le programme du gouvernement. Tout cela n'empêche pas d'agir au plan international, sur le marché pétrolier, comme l'a fait le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, qui appelle l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à intervenir pour corriger les déséquilibres en procédant à une coupe de sa production afin de faire remonter les prix et de défendre les revenus de ses pays membres. S'il (notre ministre) est entendu, les prix du pétrole pourraient dans ce cas évoluer entre 60 et 70 dollars en 2015, et jusqu'à 80 dollars en 2016. Mais, il vaut mieux ne pas y penser. Car, c'est la décision de l'Opep de maintenir inchangé lors de sa dernière réunion ministérielle son plafond de production (30 mbj), alors que le marché était déjà saturé avec l'arrivée massive du pétrole de schiste, qui a fait dégringoler les cours du brut.




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