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L'artiste toujours enchanteur


L'artiste toujours enchanteur
Une fois de plus, Lounis Aït-Menguelat a fait le plein, trois soirées durant, à la maison de la culture Mouloud-Mammeri.A chaque fois, la salle s'est avérée trop exiguë pour accueillir les nombreux fans du chanteur-poète, comme ce directeur de banque qui n'a raté aucune soirée. « Il est toujours aussi enchanteur. On ne s'en lasse jamais de l'écouter », confie-t-il. L'avis est partagé par de nombreuses personnes que nous avons accostées à la sortie des spectacles. Une fois de plus, Aït-Menguelat a savamment dosé son répertoire en reprenant pratiquement tous les tubes des différents albums qui ont jalonné sa carrière. L'on retrouve dans la salle des fans de tous les âges. L'artiste arrive toujours à faire l'unanimité au sein de toutes les générations. Lui-même dira à ce propos : « Je remercie les parents qui ont su transmettre à leurs enfants et petits-enfants leurs goûts musicaux. Ce qui explique cette diversité du public. » Aït-Menguelat continue toujours à subjuguer et à charmer en rendant hommage à la femme, à la vie et à l'amour, mais aussi à Tamazgha. Aït-Menguelat, accompagné de son fils Djaffar, qui s'était produit en première partie de la troisième et dernière soirée de la série de galas, est resté égal à lui-même. Il est surtout exigeant avec sa personne. « Lorsque vous avez un public aussi exceptionnel, vous n'avez d'autre choix que de vous montrer aussi exigeant avec vous-même. Le public, et c'est dans son bon droit, est exigeant avec vous », estime-t-il. Ayant placé dans son répertoire de la soirée une majorité de titres de son dernier album « Isefra », l'artiste réfute cette idée de promouvoir ce nouveau produit tant pour lui « le succès qu'il rencontre dépasse même mes espérances et mes prévisions ». Interrogé quant à la sortie d'un nouvel album, Aït-Menguelat nous rétorquera : « Tout dépendra de la muse, mais comme je sais qu'elle met du temps pour m'habiter à nouveau ce ne sera pas de sitôt à moins qu'elle change d'avis d'ici là. » Quant à ses prochains rendez-vous, il a inscrit pour l'heure quatre galas dans son agenda. « Je me produirai à Bordj Bou-Arréridj et trois fois à Alger, deux fois à l'hôtel Hilton et une autre fois au théâtre de verdure » indique-t-il. Il a également soutenu qu'il répondrait favorablement à d'éventuelles propositions en fonction de son agenda justement. Il a encore inscrit un concert au niveau de la mythique salle du Zénith de Paris au mois de janvier 2015. Aït-Menguelat reste cette icône et ce chantre adulé de la poésie et de la chanson kabyles. Un de ses fans a la formule juste. « Lounis c'est comme dans la chanson de Michel Sardou, il vous prend de 7 à 77 ans et plus ».


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