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«L'art n'est pas suffisamment valorisé»




«L'art n'est pas suffisamment valorisé»
Ahmed Benallou, artiste- plasticien, professeur de dessin dans un collège à Oued Lilli, 23 km au nord de Tiaret, reste, à 59 ans, l'un des derniers enseignants émérite à dispenser cet art en déclin dans le secteur de l'éducation.Pis, Benallou, en dépit d'une production à profusion de tableaux de qualité, ne dispose d'aucun espace à même de faire partager ses traits artistiques. Avec une sécheresse culturelle qui caractérise aussi bien sa commune, Oued-Lilli, que le chef-lieu de wilaya, Ahmed n'a trouvé refuge que dans un petit atelier attenant à son habitation. Notre talentueux artiste qui cumule pourtant plus de 40 ans de métier, reste inconsidéré sinon carrément mis aux oubliettes par une nébuleuse activant dans le secteur et dont les artisans n'ont d'yeux que pour le folklore. Ahmed a pourtant cru, dès les années 1980, à la considération et à la valorisation de ses traits de génie quand il fut invité lors des trois premiers Salons nationaux du cheval et une participation aux côtés de certains de ses pairs, à une exposition. Depuis, c'est le silence radio. Spécialisé dans la calligraphie, l'aquarelle et la peinture sur toile, Benallou avait un penchant accentué pour la peinture avec comme thématique le cheval, mais aussi des portraits de très bonne facture. A ses hobbys, il s'exerce à la pyrogravure. «Une technique qui me subjugue», lâche-t-il. Benallou, toujours aussi discret, courtois et d'une légendaire bonhomie, n'a jamais fait de l'exercice de l'art un fonds de commerce.
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