L'Argus algérien de l'automobile est né !

C'est fait, la grille de cotation des véhicules d'occasion est née ! Déclinée sous forme d'un Argus adapté au marché algérien, cette grille obéit à ce qui se fait sous d'autres cieux pour valoriser un véhicule d'occasion à sa juste valeur. Pas évident dans un marché en recul de 26% et dans une conjoncture qui répond à un total démantèlement d'un ordre établi, cette grille a cet inestimable mérite : créer un point de référence entre le vendeur et l'acheteur, d'une part, et défier une spéculation sauvage sur ce créneau afin de redorer le blason d'un marché d'occasion fort de 800 000 unités. De quoi être fier de développer en Algérie une solution quasi parfaite, car appelée à s'enrichir dans les mois à venir, et dédié à un secteur en souffrance. Le mérite revient au magazine "le mensueldel'automobile.com" qui s'est investi depuis près de 16 ans pour mettre au monde un Argus made in Algeria. Lors d'une rencontre conviviale, et à laquelle ont pris part les médias professionnels et spécialisés dans l'automobile, le directeur de publication, et néanmoins architecte de cette plateforme, Mourad Sadi, a déclaré que "cette grille de cotation est le fruit d'un travail de longue haleine. Il aura fallu autant d'années de sacrifices, de recherches et de développements pour décider, enfin, de lancer cette nouveauté, une première en Algérie. Je ne vous dis pas qu'elle est parfaite. Mais, elle l'est presque. Car, nous sommes appelés à l'affiner, l'ajuster et l'enrichir pour qu'elle prenne forme".Il faut dire que cet aspect ne relève guère du créateur, mais d'un marché qui se restructure et dont les desseins demeurent éphémères. Pour preuve, cette grille est appelée à atteindre un niveau de haute précision dès que les concessionnaires automobiles, et dans leur intérêt, devront jouer le jeu. M Sadi affiche, en ce sens, un rare optimisme ! Pour cause, il révélera que "le succès de cette grille de cotation sera l'?uvre des vendeurs et des acheteurs. D'une part, celui qui vend se mettra en évidence, et de l'autre, l'acheteur ne déboursera pas un sou de plus". Et voilà un noble métier qui aura échappé aux professionnels du secteur pendant que les spéculateurs imposent leur diktat sur un marché d'occasion complètement soumis aux multiples dysfonctionnements. Qu'en est-il exactement de ladite grille, que proposera-t-elle et comment un acheteur ou un revendeur pourrait évaluer un bien sur "le mensueldel'automobile.com"' M Sadi révélera que l'autre succès de cette grille de cotation est essentiellement dû à sa bonne organisation en qualité de point de référence et de rencontres pour valoriser un "bien automobile". En premier lieu, M. Sadi indiqué que les prix affichés (à partir du 10 février à 19h sur "le mensueldel'automobile.com") sont le fruit de calculs intégrant des paramètres fixes et variables.En ce sens, les paramètres fixes prendront en charge l'âge de la voiture, son kilométrage (25 000 km pour le diesel et 20 000 km pour l'essence), son état de propreté (accidenté ou pas, peinture ou pas etc.), son bloc moteur, donc sa puissance et sa consommation, son carnet d'entretien et, enfin son niveau de finition. Concernant les paramètres variables, "le mensueldel'automobile.com" prendra en charge le réseau de la marque pour les besoins d'un service après-vente de proximité et de qualité, en sus de la disponibilité de la pièce de rechange, les coûts de l'entretien à terme, l'image du modèle et de la marque, mais aussi du concessionnaire. À la question de savoir si cette grille est tributaire de la licence Moudjahidine, M. Sadi dira que cet élément est pris en considération, mais lors de la vente, le véhicule sera calculé sur la base du TTC. En revanche, "le mensueldel'automobile.com", très soutenu par la presse spécialisé, regrette que les concessionnaires ne puissent pas mettre à sa disposition la base de données de véhicules commercialisés entre 2011 et fin 2015 pour peaufiner sa cotation.Du reste, "le mensueldel'automobile.com", lancé durant les années 1990, aura obtenu une note complète en termes de diversification et de création dans un marché...en panne. En attendant de meilleurs jours. Longue vie à l'Argus automobile algérien et bon vent au magazine "lemensueldel'automobile.com".FARID BELGACEM