Algérie - A la une

L'aquaculture, une activité prometteuse



Les déclarations de la majorité des spécialistes du secteur de la pêche sont tous unanimes pour reconnaître qu'hier très poissonneuses, les côtes algériennes se vident, chaque année un peu plus de leur richesse qu'est le poisson.Du moins, celui à la portée de toutes les bourses. A l'image de la sardine, un poisson bleu qui, ces trois dernières années, se fait désirer en se positionnant au prix de vente du blanc. Ce dernier s'est fait des ailes au moment où la sardine atteint les 700 et 800 DA/kg alors que les précédentes années, il a rarement dépassé les 250 DA pour servir d'amuse-gueules à la braise. Est-ce la loi des commerçants ' Des pêcheurs ' Ou du trafic qui s'opère en haute mer avec les Italiens, les Tunisiens et même les Marocains pour s'accaparer des grosses pièces de poissons blancs ' Des sources crédibles proches du monde algérien de la pêche, affirment que d'Est en Ouest et du Nord au Sud de notre littoral, d'importantes quantités de poissons nobles et crustacés s'échangent en haute mer.
Il est précisé que des chalutiers algériens reviennent à quai presque vides alors qu'ils avaient réalisé de bonnes opérations de pêche dans une mer de la Méditerranée qualifiée, les précédentes années, de très poissonneuse. Elle ne l'est plus ces dernières années. Elle se vide même. Situation qu'a, plus ou moins, confirmée dans une de ses déclarations le directeur général de la pêche au ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Il avait clairement parlé de stagnation de la production de la pêche au même titre que celle des stocks des ressources halieutiques dans les fonds marins.
Du côté des animateurs directs de l'activité, il est dit que la commercialisation des produits de la pêche côtière et artisanale a généré des recettes en hausse par rapport à la même période de l'année écoulée. Que les débarquements des quantités de poissons bleus et blancs ont connu un repli aussi bien en valeur qu'en volume. Dans les statistiques que le ministère en charge du secteur révèle parcimonieusement, il est question d'amélioration des quantités débarquées de céphalopodes alors que celles des pélagiques ont chuté.
Il en est de même pour le poisson blanc dont la valeur et le volume ont baissé. «En Algérie, la stagnation des stocks halieutiques dans les eaux territoriales est confirmée par non seulement l'évaluation de la production de la pêche marine débarquée sur les ports maritimes, mais aussi par l'évaluation établie par le bateau scientifique ?'Grine-Belkacem'' qui sonde les fonds marins». «Evoquant les mesures prises pour la sauvegarde de cette ressource, le même responsable a cité le respect de la période de repos biologique des espèces, la définition des tailles marchandes des poissons et la mise en place de récifs artificiels au niveau des côtes afin de dissuader les chalutiers de trop s'approcher des récifs coralliens naturels en les dégradant».
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