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L'Aniref, un obstacle pour les investisseurs en place


L'Aniref, un obstacle pour les investisseurs en place
Les 25 premiers investisseurs qui ont engagé les travaux au niveau de la zone industrielle de Tamzoura, sur les 85 investisseurs installés, ont pris un gros risque.Encouragés par les autorités de la wilaya, en particulier le wali qui a reconnu lui-même avoir mis la charrue avant les b?ufs, les 25 premiers investisseurs qui ont engagé les travaux au niveau de la zone industrielle de Tamzoura, sur les 85 investisseurs installés, ont pris un gros risque. Si l'administration a honoré ses engagements vis-à-vis de ces opérateurs en leur facilitant et en leur simplifiant toutes les procédures administratives, selon leurs témoignages, il n'en demeure pas moins que ces derniers sont confrontés à un véritable problème qui risque de compromettre l'entrée en production de leurs usines. Il s'agit tout simplement des travaux d'aménagement et de viabilisation de la zone, d'une superficie globale de 205 ha, que l'Agence nationale d'intermédiation et de régulation foncière (Aniref) est chargée d'effectuer et pour lesquels l'étude a été confiée au bureau d'études Urbor d'Oran. Hormis la Société de distribution de l'électricité et du gaz (SDO) de Aïn Témouchent qui s'apprête à alimenter en gaz naturel et à relier au réseau de haute tension d'une capacité de 35 mégawatts la Sarl Özmert Algeria, une unité de production de rond à béton de droit algérien dont la gestion a été confiée aux Turcs, pour le reste des travaux d'aménagement c'est le flou total. Cette SARL, qui s'étend sur une superficie de 3,75 ha, a atteint un taux d'avancement des travaux de 60% et devrait entrer en production en février 2017. Elle produira 300 000 tonnes/an de rond à béton et de cornière en acier à partir des déchets ferreux et non ferreux destinés au marché national de construction des secteurs du bâtiment et des travaux publics. 300 emplois permanents sont prévus dont 20% représentant une main-d'?uvre qualifiée ramenée de Turquie. Le wali, qui s'est tout récemment déplacé au niveau de cette zone accompagné de tous les directeurs et responsables concernés, a remis en mains propres le permis de construire au représentant d'une autre unité turque de montage de véhicules utilitaires, Emin Auto, et ce, 48 heures seulement après le dépôt de la demande. Sur place, le wali a rappelé que cette zone industrielle, frontalière avec la wilaya d'Oran, n'était, il y a à peine une année, qu'un désert.Quant à l'usine attendue dès février 2017, on y prévoit le montage de 120 000 véhicules dans une période de trois années. Les véhicules devraient être destinés au marché local et à l'exportation, avec un taux d'intégration de 40% au bout de la 5e année. Là encore on avance le chiffre de 450 employés permanents prévus dans le cahier de charges. Autre chantier, celui de la briqueterie d'une production de 220 000 tonnes/an dont les travaux de montage avoisinent les 40%, qui devra générer 100 emplois direct, selon son propriétaire. Les 25 investisseurs, qui prévoient la création de quelque 6 000 postes d'emploi, viennent, à travers le lancement de leurs chantiers, de relever le défi d'être au rendez-vous, en dépit de l'obstacle dû au retard des travaux de viabilisation et autres réseaux.M. LARADJ


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