Algérie - A la une

L'andalou au fil des tons...


L'andalou au fil des tons...
S'il y a, aujourd'hui, chez nous, un art qui a su se préserver des vicissitudes du temps et de la gabegie des hommes, c'est bel et bien la musique arabo-andalouse dont la pérennité du lustre étonne à bien des égards. Pan entier de notre identité artistique, porté au firmament, des décades durant, par des maîtres absolus du genre, depuis Mohamed Sfindja et Edmond el-Yafil, jusqu'à Noureddine Saoudi, en passant par Abdelkrim Dali, Dahmane Ben Achour, Sadek el-Bejaoui, Sid Ahmed Serri, El-Hadj Tahar Fergani, Cheikh Ben Sari... l'andalou, tel que désigné par ses femmes et ses hommes, est, aujourd'hui, au c?ur de la politique culturelle engagée, depuis une dizaine d'années, par les pouvoirs publics qui, de l'avis de nombreux acteurs de la scène, ne lésinent ni sur les moyens ni sur les hommes pour revigorer la place qui lui est sienne, tant en Algérie qu'à l'étranger. Bien qu'on soit, loin, très loin de l'âge d'or qui a présidé à sa destinée au lendemain de l'indépendance, du fait d'une formation à tatillon et d'un « opportunisme matériel » qui a fini par gangréner nombre d'associations et autres intervenants, force est de reconnaître aux nouvelles générations - enseignants et élèves - une détermination qui ferait que ces lendemains qui chantaient, hier, ne pourraient être que plus heureux et beaux. Ces talents en herbe qu'on voit défiler, avec l'art et la manière, à travers les festivals et autres programmes montés, notamment par le ministère de la Culture dont le mérite est d'avoir remis de l'ordre dans une maison qui a été, un moment, sens dessus-dessous. Pas plus loin qu'il y a quelques semaines - fin de 2014 , début d'année -, la scène andalouse a été rythmée par deux évènements grandeur nature (le Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes d'Alger, et le Festival maghrébin de la musique andalouse de Koléa) propulsant sous les feux de la rampe de nombreuses figures qui promettent un avenir encore plus radieux à cette musique qui les a vus grandir. Nous pensons, entre autres, à Imene Sahir, Nesrine Ghenim, Abbas Righi...




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