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L'Algérie veut faire de l'INCC un laboratoire africain d'analyse des échantillons



L'Algérie entend soumettre une proposition visant à faire de l'Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale un laboratoire africain d'analyse des échantillons, a indiqué dimanche à Alger le directeur des affaires politiques internationales au ministère des Affaires étrangères, Mourad Abadji.Dans une déclaration, en marge du séminaire régional organisé par le ministère de la Défense nationale sur "l'échantillonnage et l'analyse dans un environnement hautement contaminé", le responsable a précisé que compte tenu de l'expérience et de l'expertise acquises par l'Institut national de criminalistique et de criminologie, il sera, à cette occasion, proposé d'en faire un Laboratoire "à dimension africaine pour l'analyse des échantillons en partenariat avec le secrétariat technique de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC)".
L'Algérie possède d'énormes potentialités qui lui permettent d'abriter un centre régional à travers lequel elle pourra prêter toute l'assistance aux pays africains, a estimé M. Abadji, soulignant que l'Institut national de criminalistique et de criminologie figurait parmi les meilleurs centres au monde.
Concernant ce séminaire de deux jours, le responsable a estimé que son organisation en Algérie témoignait d'une reconnaissance internationale de la place qu'elle occupe et de son rôle dans le cadre de l'Organisation, d'autant qu"'il intervient dans une conjoncture mondiale et politique très complexe marquée par la montée des groupes terroristes dans le monde", a-t-il dit.
Le séminaire sera l'occasion de prendre connaissance des pratiques les plus récentes en matière d'échantillonnage et d'analyses dans un environnement contaminé à l'échelle mondiale, permettant ainsi de développer les capacités et l'expertise des spécialistes africains dans ce domaine, a-t-il ajouté.
Le secrétaire général du ministère de la Défense nationale, le général-major Abdelhamid Ghriss, avait mis l'accent, à l'ouverture de ce séminaire, organisée en partenariat avec l'OIAC, sur "le développement que connaît la coopération entre l'Algérie et l'OIAC à travers cette importante manifestation", soulignant l'attachement de l'Algérie au développement de ses capacités techniques et opérationnelles dans le domaine de la protection et de l'assistance afin de faire face à toutes sortes de menaces et de risques, notamment dans le contexte sécuritaire prévalant dans notre région.
Ce séminaire, qui se poursuivra jusqu'au 9 octobre, vise à développer les capacités d'assistance et de protection contre les agents chimiques de guerre et à renforcer le savoir-faire des spécialistes des Etats membres en leur qualité de premiers intervenants et de responsables des opérations d'échantillonnage et d'analyse dans un environnement hautement contaminé, en cas d'attaque ou d'incident chimique.
Les travaux de ce séminaire auxquels assistent des généraux-majors et des généraux de l'Armée nationale populaire (ANP) s'articulent autour de quatre (4) modules à savoir l'échantillonnage, les moyens de protection individuelle, la décontamination et l'analyse ainsi que l'intervention médicale.
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