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L'Algérie veut diversifier sa coopération économique



L'Algérie veut diversifier sa coopération économique
En sus de ses ressources naturelles exceptionnelles, le continent africain enchaîne, depuis quelques années, des taux de croissance annuels du PIB très appréciables. Dans une conjoncture marquée par l'atonie des marchés notamment européens, le continent noir continue de demeurer ce véritable réservoir de croissance, et surtout”? de convoitises. L'Algérie, longtemps orientée vers le Nord dans sa coopération économique, serait mieux à même de réaliser ses défis et ses ambitions en se tournant vers l'Afrique, ce vaste continent qui abrite plus de cinquante pays et où habite 16 % de la population mondiale.Salah Benreguia- Alger (Le Soir)Regorgeant de ressources naturelles, ce continent offre un véritable champ d'exploration et d'investissement, notamment dans le secteur du BTP, de l'hydraulique, du transport et évidemment de l'énergie.D'ailleurs, ces mêmes atouts ont été mis à profit par le Maroc qui a investi dans plusieurs pays tels que la Mauritanie et la Côte d'Ivoire, sans oublier au passage, la Chine qui est présente pratiquement dans tout le continent africain. Toutefois, la visite à Alger, ces dernières semaines, de trois présidents africains (Sénégal, Tchad et Niger), en sus de l'aspect politico-sécuritaire, a eu son lot «d'affaires et de coopérations économiques bilatérales».Leurs virées dans plusieurs infrastructures économiques à travers le pays (SNVI par exemple), montrent l'intérêt pour un éventuel partenariat. On se souvient également que lors du Sommet USA-Afrique, abrité au mois d'août dernier par Washington, la délégation algérienne, conduite par Abdelmalek Sellal, avait mis en évidence le potentiel énorme que recèle l'Afrique en richesses diversifiées et abondantes, sans que cela ne puisse malheureusement générer des croissances signifiantes.Autrement dit, l'Algérie est ainsi consciente de la nécessité de renforcer le partenariat pour l'accroissement des capacités de production et des infrastructures de transport et de distribution d'électricité et de gaz ainsi que pour l'amélioration de l'efficacité énergétique. Tout comme il est vital de promouvoir «un partenariat pour le développement des énergies nouvelles d'autant que l'Afrique a un vaste potentiel hydraulique, solaire, éolien, géothermique et biomasse». Ici même à Alger, le ministre kenyan de l'Energie a fait appel à l'Algérie pour le soutenir dans son processus de développement de l'industrie pétrolière et gazière. Idem pour notre voisin de l'Est.La Tunisie, par le biais de son ministre en charge du secteur (avant la tenue des élections présidentielles) avait déclaré qu'«il y a eu des discussions axées autour de la coopération dans les domaines du gaz et du pétrole ainsi que dans les énergies renouvelables».Dans le secteur privé, le capitaine de l'industrie nationale, Issad Rebrab, semble vouloir montrer le chemin de l'Afrique avec ses différents projets en cours de réalisation dans divers pays.Ce vieil éléphant qui sait où trouver de l'eau, pour reprendre ce proverbe africain, il est déjà parti à la conquête de ce continent. Il suffit juste de le suivre.


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