Algérie - Revue de Presse

“L’Algérie ne sera pas affectée”


“L’Algérie ne sera pas affectée”
Les marchés pétroliers enregistrent une forte baisse de la demande, à l’origine en partie de la chute des prix du pétrole.En marge de la visite d’inspection qu’il a effectuée hier à Oran, le ministre de l’énergie a déclaré à la presse sur un ton optimiste que la crise financière mondiale ne va pas affecter l’Algérie. “L’Algérie dispose actuellement de 133 milliards de réserves en devises. Il faudrait que les prix du pétrole baissent de manière très significative pendant très longtemps pour que l’on soit affecté à moyen terme. Si la crise financière mondiale actuellement devrait durer plus d’un an ou deux ans, l’Algérie pourrait s’en trouver affectée. Mais je ne crois pas que cette crise dure aussi longtemps.” À propos de l’évolution des prix du pétrole, le président de l’Opep impute la baisse des cours du pétrole au comportement des spéculateurs et au recul de l’activité économique aux États-Unis et en Europe. Ce qui se passe actuellement sur les marchés pétroliers, c’est une preuve de plus que la hausse des prix du pétrole était liée à la spéculation. La crise financière mondiale actuelle a eu comme incidence le fait que les États-Unis et l’Europe sont entrés en récession, et donc leur demande de pétrole est en baisse. La demande de manière globale a baissé à hauteur de 3 millions de barils/jour. On peut se demander si cette baisse de la demande pétrolière sera compensée par la demande croissante des pays émergents, la Chine et l’Inde principalement, qui ne sont pas affectées par la crise financière mondiale comme les États-Unis et l’Europe.

Une demande pétrolière en baisse de 3 millions de barils/jour
En résumé, le ministre de l’Énergie attribue la baisse des cours actuelle, 90 dollars le baril de pétrole aujourd’hui, au retrait des spéculateurs des marchés pétroliers, mais aussi au renforcement du dollar depuis juillet dernier. Alors, maintenant, il estime que les marchés du pétrole vont revenir à ce qu’ils étaient avant, régulés par l’offre et la demande.
Cette question va être examinée d’ailleurs lors de la prochaine réunion de l’Opep prévue le 17 décembre à Oran. “L’organisation va analyser l’évolution du marché et voir quelle réponse appropriée adopter en vue de stabiliser les prix du pétrole. Malgré tout, dans les mois à venir, très peu d’experts ou d’analystes peuvent savoir comment va être affectée la demande de pétrole”, a-t-il ajouté.
Enfin, le ministre de l’Énergie a indiqué que suite aux instructions récentes du chef de l’État, Sonatrach va rediscuter son niveau de participation dans le projet de réalisation d’un complexe d’aluminium à Béni-Saf avec ses partenaires, le consortium émirati Mubadala-Dubal. En effet, conformément aux orientations du président de la République, Sonatrach devra être désormais majoritaire dans les projets pétrochimiques.
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