L'Algérie et la Grande-Bretagne ont souffert du terrorisme pendant des années (ambassadeur)

L'Algérie et la Grande-Bretagne ont souffert du terrorisme pendant des années, a déclaré mercredi à Oran l'ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie, M. Andrew Noble, relevant que ce qu'a vécu l'Algérie, durant la décennie noire, est "incomparable"."C'est une question qui lie profondément les deux pays. Mais ce qu'a vécu l'Algérie durant la décennie noire est incomparable", a souligné le diplomate britannique à l'issue d'une visite effectuée mercredi après-midi à la Chambre du commerce et de l'industrie de l'Oranie (CCIO).L'ambassadeur de Grande-Bretagne a rappelé, dans ce sens, que son pays et l'Algérie ont une coopération significative sur la question du terrorisme déclarant "le terrorisme n'est pas une nouveauté pour nous. Les attentats de juillet 2006 à Londres ont été un grand choc pour nous. Le terrorisme n'a pas de frontières et c'est ce qui lie nos deux pays".M. Andrew Noble a ajouté le Royaume-Uni a longtemps travaillé pour "réduire le rôle néfaste que les extrémistes jouent sur son territoire. C'est notre confiance en nous-mêmes qui vaincra à la fin".D'autre part, le diplomate britannique, qui s'est entretenu avec le président de la CCIO, Abed Mouad, et le directeur de la chambre, Bounâama Djamel-Eddine, sur des "questions d'intérêt commun", notamment en matière de coopération économique et commerciale, a indiqué que quelque 400 représentants d'entreprises britanniques ont fait part de leur volonté d'investir en Algérie."En tant qu'ambassade, nous devons soutenir ces efforts. Nous voudrions amener le plus grand nombre possible d'hommes d'affaires britanniques en Algérie", a-t-il déclaré.Dans le même contexte, il a rappelé la volonté de son pays de participer au développement de l'Algérie, soulignant que "les priorités seront définies par les Algériens et nous pouvons faire des offres dans tous les domaines (santé, éducation, bâtiment et autres).Malgré la chute du prix du pétrole, a-t-il ajouté, les relations économiques "ne sont pas affectées et nous devons les développer davantage" surtout, a-t-il ajouté, que l'Algérie poursuit son programme de développement.L'ambassadeur de Grande-Bretagne, dont c'est la première visite à Oran, a indiqué que les discussions avec les responsables locaux et ceux de la chambre de commerce ont porté sur les opportunités de partenariat qu'offre la capitale de l'ouest algérien, annonçant la venue dans les six mois prochains de missions économiques britanniques en Algérie.Le diplomate, qui a achevé mercredi une visite de deux jours à Oran, avait pris ses fonctions en Algérie le 22 juin 2014.