« L'Algérie est candidate à l'organisation du tournoi qualificatif aux JO 2016 »

« Nous avons présenté notre candidature pour organiser cet événement en 2015. Nous avons des chances d'arracher l'organisation. Ce qui nous permettra d'avoir plus de chance pour décrocher des billets pour Rio 2016 dans les deux spécialités (libre et gréco-romaine). Tout sera plus clair après la visite d'une commission en Algérie pour superviser les infrastructures sportives et hôtelières. » Interrogé sur les échéances qui attendent la lutte algérienne, le successeur de Mezagher a fait savoir que l'équipe nationale prendra part au championnat arabe prévu ce mois en Egypte. « Pour nous, il s'agit d'une étape intermédiaire durant laquelle nous allons donner la chance aux athlètes de la sélection B. Certains seront à leur première compétition internationale en seniors. En 2015, nous aurons un programme chargé avec les championnats d'Afrique, les Jeux africains et les Jeux arabes. Il faut dire que le niveau régional est nettement inférieur au niveau continental. L'Egypte est au sommet depuis des années. Battre les Egyptiens n'est pas une mission impossible. Je rappelle que durant les qualifications pour les JO 2008 de Pékin, nos athlètes ont pris le dessus sur les Pharaons. Les pays d'Afrique noire, quant à eux, ne cessent de progresser sur tous les plans. » Pour ce qui est des lutteurs algériens, notre interlocuteur a signalé qu'il y a une génération qui monte. « Nous avons des espoirs qui travaillent sans ré pit. J'espère que nous arriverons à améliorer nos résultats dans les deux spécialités. Question moyens, nous avons fait de notre mieux depuis notre élection, pour permettre aux athlètes de se préparer dans les meilleures conditions. » Concernant le championnat du monde de 2015, Chebbah a précisé que la qualification sera très difficile. « Nous espérons décrocher des titres continentaux. Cela nous permettra d'engager des champions d'Afrique dans le Mondial. Je ne suis pas pour la participation avec des lutteurs qui n'ont pas pu dominer l'Afrique. Le niveau mondial ne pardonne pas », a-t-il conclu.