Algérie - A la une


train de devenir le théâtre d'un enjeu stratégique pour quelques puissances. Sur fondde lutte contre le terrorisme, l'immigrationclandestine ou la criminalité cette vaste région désertique est au centre degrandes manoeuvres, très souvent inavouées.train de devenir le théâtre d'un enjeu stratégique pour quelques puissances. Sur fondde lutte contre le terrorisme, l'immigrationclandestine ou la criminalité cette vaste région désertique est au centre degrandes manoeuvres, très souvent inavouées.
L'Algérie, qui a des frontières avecde nombreux pays de la région, à l'exempledu Mali et du Niger, a adopté une positionqui ne semble pas agréer certains paysqui font, dès lors, des mains et des pieds,pour amener Alger à adhérer à leurs pontsde vue. Pour ce faire ils exercent degrandes pressions sur l'Algérie à l'effet del'amener à épouser leurs thèses. Des pressionsqui émanent notamment de la France et des Etats-Unis.
Sur la question de la lutte antiterroriste et le G5 Sahel ou sur la problématique de l'immigration clandestineAlger a toujours défendu, avec forcearguments, sa position sur ces questionssensibles et refuser de faire le jeu des puissancesétrangères. L'Algerie a refusé parexemple de faire partie du G5 Sahel. C'estle président francais, Emmanuel Macron,qui a fait le forcing pour la création d'uneforce militaire composée de 5.000hommes d'ici à l'été 2018. Les militairessont issus de cinq pays de la région duSahel. Une force qui aura besoin d'un budgetde 250 millions d'euros. Les paysengagés dans cette force contribueront àhauteur de 10 millions chacun.
D'autrespays se sont engagés à financer cette force,comme l'Arabie saoudite, qui a promis 100 millions ou les Etats-Unis qui vont 60 millions de dollars.L'Algérie, sollicitée par la France, a refusé d'y adhérer. Macron a fait le forcing, mais Alger est resté inflexible. Lors de la visite en Algérie du ministre français del'Intérieur, Gerard Colomb, jeudi dernier,cette question a certainement été évoquée de nouveau. La France, déjà engagé militairement au Mali avec l'opération Serval, a voulu cette fois associer les pays de la région dans la force G5 Sahel. Tout récemment un ex-ambassadeur français dans la région a réitéré l'appel à l'Algérie pour adhérer au G5Sahel et a même fait montre de son incompréhension vis-à-vis de la position de l'Algérie qui se conforme à la doctrinede ne pas déployer des soldats en dehors de son territoire. Les Etats-Unis ne sont pasen reste car eux aussi font le forcing pour que l'Algérie change de doctrine pour participerà l'effort de guerre contre le terrorisme dans la région.
De hauts responsables américains, civils et militaires en charge de ce dossier, ont multiplié les visites en Algérie ces derniers temps. Sur la lutte contre l'immigration clandestine, la France exerce aussi des pressions sur l'Algérie, en vain. La France et les pays européens veulent stopper le déferlement des immigrés sur leur sol en créantdes centres de transit dans les pays du Sahel. D'ailleurs une conférence des ministres de l'Intérieur et des Affaires étrangères des pays européens et africainsconcernés a été organisée hier au Niger à cet effet. Comme prévu, l'Algérie n'a pas pris part à cette rencontre et ne se sent pas concernée par cette grande agitation orchestrée par la France et ses alliés européens.
Alger, qui défend sa propreapproche tant sur la question du terrorismeque sur celle de l'immigration clandestine, a toujours refusé la présence de troupes étrangères. Une présence souvent guidée par des desseins inavoués et qui ne va qu'exacerber davantage les tensions. "Vous savez, nous avons notre propre doctrine en matière de paix et de sécurité. Surtout qu'il s'agit de notre région. Nous avons toujours privilégié l'effort national pour faire face à l'événement. Et cela, c'est partant du vécu, de l'expérience que nous avons vécue", a expliqué le ministre des Affaires étrangers, Abdelkader Messahel, à une question sur l'absence de l'Algérie au G5 Sahel dans un entretien qu'il a accordé, au mois de janvier, à la radio française RFI.Et de rappeler que "nous n'avons comptésur personne pour nous en sortir, après unedécennie noire et après 200.000 morts".
L'Algérie, qui a des frontières avecde nombreux pays de la région, à l'exempledu Mali et du Niger, a adopté une positionqui ne semble pas agréer certains paysqui font, dès lors, des mains et des pieds,pour amener Alger à adhérer à leurs pontsde vue. Pour ce faire ils exercent degrandes pressions sur l'Algérie à l'effet del'amener à épouser leurs thèses. Des pressionsqui émanent notamment de la France et des Etats-Unis.
Sur la question de la lutte antiterroriste et le G5 Sahel ou sur la problématique de l'immigration clandestineAlger a toujours défendu, avec forcearguments, sa position sur ces questionssensibles et refuser de faire le jeu des puissancesétrangères. L'Algerie a refusé parexemple de faire partie du G5 Sahel. C'estle président francais, Emmanuel Macron,qui a fait le forcing pour la création d'uneforce militaire composée de 5.000hommes d'ici à l'été 2018. Les militairessont issus de cinq pays de la région duSahel. Une force qui aura besoin d'un budgetde 250 millions d'euros. Les paysengagés dans cette force contribueront àhauteur de 10 millions chacun.
D'autrespays se sont engagés à financer cette force,comme l'Arabie saoudite, qui a promis 100 millions ou les Etats-Unis qui vont 60 millions de dollars.L'Algérie, sollicitée par la France, a refusé d'y adhérer. Macron a fait le forcing, mais Alger est resté inflexible. Lors de la visite en Algérie du ministre français del'Intérieur, Gerard Colomb, jeudi dernier,cette question a certainement été évoquée de nouveau. La France, déjà engagé militairement au Mali avec l'opération Serval, a voulu cette fois associer les pays de la région dans la force G5 Sahel. Tout récemment un ex-ambassadeur français dans la région a réitéré l'appel à l'Algérie pour adhérer au G5Sahel et a même fait montre de son incompréhension vis-à-vis de la position de l'Algérie qui se conforme à la doctrinede ne pas déployer des soldats en dehors de son territoire. Les Etats-Unis ne sont pasen reste car eux aussi font le forcing pour que l'Algérie change de doctrine pour participerà l'effort de guerre contre le terrorisme dans la région.
De hauts responsables américains, civils et militaires en charge de ce dossier, ont multiplié les visites en Algérie ces derniers temps. Sur la lutte contre l'immigration clandestine, la France exerce aussi des pressions sur l'Algérie, en vain. La France et les pays européens veulent stopper le déferlement des immigrés sur leur sol en créantdes centres de transit dans les pays du Sahel. D'ailleurs une conférence des ministres de l'Intérieur et des Affaires étrangères des pays européens et africainsconcernés a été organisée hier au Niger à cet effet. Comme prévu, l'Algérie n'a pas pris part à cette rencontre et ne se sent pas concernée par cette grande agitation orchestrée par la France et ses alliés européens.
Alger, qui défend sa propreapproche tant sur la question du terrorismeque sur celle de l'immigration clandestine, a toujours refusé la présence de troupes étrangères. Une présence souvent guidée par des desseins inavoués et qui ne va qu'exacerber davantage les tensions. "Vous savez, nous avons notre propre doctrine en matière de paix et de sécurité. Surtout qu'il s'agit de notre région. Nous avons toujours privilégié l'effort national pour faire face à l'événement. Et cela, c'est partant du vécu, de l'expérience que nous avons vécue", a expliqué le ministre des Affaires étrangers, Abdelkader Messahel, à une question sur l'absence de l'Algérie au G5 Sahel dans un entretien qu'il a accordé, au mois de janvier, à la radio française RFI.Et de rappeler que "nous n'avons comptésur personne pour nous en sortir, après unedécennie noire et après 200.000 morts".
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