Algérie - Revue de Presse

L'Algérie demande à la Libye de lutter contre la contrebande d'armes


L'Algérie demande à la Libye de lutter contre la contrebande d'armes
L'Algérie a officiellement demandé aux autorités libyennes de resserrer l'étau autour des opérations de trafic d'armes qui ont lieu aux frontières libyennes, nigériennes et tchadiennes.
Une source bien informée a indiqué que l'Algérie avait récemment remis aux autorités libyennes des rapports indiquant une poursuite de la contrebande d'armes par des groupes de contrebandiers liés à des organisations djihadistes et à des mouvements d'insurrection au Mali et au Niger, des cargaisons d'armes sophistiquées libyennes sont récemment arrivées dans les région du sahel malgré la fin de la guerre civile en Libye depuis des mois. Des représentants d'armés et de services de sécurité de 7 états africains se sont mis d'accord à Nouakchott il y a quelques jours pour une coordination et à échanger des informations sur des groupes de contrebandes d'armes transfrontaliers, l'unification des enquêtes criminelles sur les groupes de contrebandiers et le renforcement du contrôle aux frontières ont également été décidés ainsi que la possibilité d'augmenter les moyens de contrôle aériens des frontières. Une source bien informée a indiqué que 7 états africains dont des états concernés par la lutte anti-terroriste au Sahel à savoir, l'Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger ainsi que des états observateurs, le Niger, le Burkina-Faso et le Sénégal avait décidé de poursuivre les contrebandiers d'armes. Selon la même source les pays se sont mis d'accord lors d'une réunion tenue récemment dans la capitale mauritanienne Nouakchott, et qui a regroupé des représentants de l'armée et des services de sécurité, pour que les pays concernés augmentent à long terme les moyens de contrôle aériens et électroniques des frontières, de fournir un financement étranger aux armés du Mali, du Niger, du Burkina Faso et de Mauritanie pour améliorer les capacités de ces armées, et développer la garde frontalière et les forces terrestres dans ces pays, les équiper pour faire face aux nouvelles exigences sécuritaires imposées par la récente dégradation sécuritaire dans le nord du Nigeria et le territoire Azawad et dans la région du Sahel en général. Les plans de développements à long terme proposés comprennent l'augmentation des capacités motrices de l'infanterie en les renforçant par des milliers de véhicules légers et de blindés qui peuvent être utilisés au Sahara, augmenter l'utilisation des moyens de contrôle aériens et électroniques des frontières dans l'extrême sud en faisant l'acquisition d'avions de reconnaissances qui peuvent voler durant plus de 12 heures, et développer les moyens de communications entre les forces travaillant dans les régions éloignés de l'extrême sud et dont le nombre a doublé ces dernières années.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)