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L'Algérie à l'abri des fluctuations boursières


L'Algérie à l'abri des fluctuations boursières
La FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) vient d'annoncer, pour la troisième fois en un trimestre, que les prix des principaux produits alimentaires nutritifs sont en recul.Cela est dû à l'abondance de l'offre dans les pays grands producteurs et aussi à une certaine prise de conscience et la mise à l'agriculture chez les pays jusque là consommateurs. D'ailleurs, pour les projections dans les analyses de la FAO, l'offre prévue de céréales secondaires et de fourrages animaliers pour 2014 / 2015 a été révisée à la hausse. L'année 2014 a été celle des controverses et des incertitudes dans certains pays comme le nôtre qui ont été durement touchés par la sécheresse. Par contre, d'autres pays habitués aux techniques modernes de l'irrigation d'appoint ou de soutien ont atteint leurs objectifs, les dépassant parfois, c'est ce qui fait dégager un excédent de 18 millions de tonnes, plus que les prévisions faites en juin dernier par la FAO. La production céréalière mondiale pour 2014 a atteint les 2 498 millions de tonnes. Prise de conscience universelle Cette évolution de la production mondiale est le résultat de la prise de conscience de beaucoup de pays qui ont commencé à ressentir les méfaits et les conséquences négatives de la dépendance alimentaire. Ces derniers se sont engagés comme en Algérie dans des politiques souverainistes en produisant ce qu'ils doivent consommer ou du moins diminuer au maximum les importations des produits alimentaires. Cette année, peut être considérée pour eux comme celle du déclic, elle est aussi celle qui a permis une offre abondante. Les mêmes productions des céréales secondaires et du blé, en particulier aux Etats-Unis, dans l'Union européenne et en Inde habituellement enregistrées comblent non seulement le besoin mondial mais ne se placent plus comme auparavant, donc elles sont restées excédentaires. Par conséquent, les prix se tassent parfois et reculent dans la majorité des cas d'excédents de production. Depuis que la FAO mène la campagne pour un renouveau agricole mondial et pour l'accès à l'alimentation à tous les peuples, la production ne cesse de s'améliorer. Ainsi, les indices de cette organisation sont tous dans le vert : «l'Indice FAO des prix des céréales était en moyenne de 196,2 points en juin, soit 10,9 points (5,2%) de moins que la valeur révisée de mai et 36,1 points (15,6%) de moins que l'an dernier. Ce recul est essentiellement dû à la baisse des prix du blé et du maïs compte tenu des meilleures perspectives de récolte et de la diminution des préoccupations liées à l'interruption possible des expéditions en provenance d'Ukraine», selon une agence de presse. Les achats par anticipation par l'OAIC sont salvateurs A un certain moment, le doute commençait à être inoculé chez les Algériens avec les annonces faites par certains milieux et relayés par les médias autour de la sécheresse. Certes, celle-ci a eu un effet dévastateur. Les dégâts auraient été incommensurables si ce n'est l'introduction des techniques d'irrigation encouragées et soutenues par l'Etat. Les récoltes auraient été de l'ordre de 20 millions de quintaux et c'est grâce à l'introduction des techniques d'irrigation que les 36 millions de quintaux sont sur le point d'être réalisés. Ce chiffre est de loin meilleur que ceux réalisés lors des récoltes de toutes les années avant 2008. La bonne gouvernance clé de la réussite D'un autre côté, les dirigeants de l'OAIC sous l'ordre du MADR ont procédé par des achats par anticipation lors des baisses de cours des blés sur les places boursières mondiales. Même si notre pays est touché, on aurait vécu à l'abri du besoin pour un semestre. Aujourd'hui, avec les quantités engrangées, on peut dire que l'on est hors besoins, mais il faut labourer, semer, irriguer et veiller à la bonne conduite culturale tout préparant de nouveaux silos, en rénovant et mettre les actuels à niveau pour se dire que l'on sera vraiment à l'abri du besoin. La bonne gouvernance s'installe depuis 2008 et elle se raffermit depuis une année. Pour rappel, la FAO estime qu'à l'échelle mondiale, 33 pays, dont 26 se trouvent en Afrique, ont besoin d'une assistance extérieure. L'Algérie doit assister d'autres pays et ne doit pas être assistée.




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