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L'ADE de Médéa au bord du gouffre



S'élevant à 95 milliards de centimes, les créances de l'entreprise se répartissent entre ses clientèles ordinaires à usage domestique, dont 27 milliards de centimes sur les ménages, 38 milliards de centimes sur les entreprises et 32 milliards de centimes sur les communes.Comme d'autres unités publiques, l'Algérienne des eaux (ADE) de Médéa fait face à un important manque à gagner causé par l'important montant des créances détenues sur ses différentes catégories de clientèles, selon une déclaration de son directeur, M. Ghaliouaoui Abdelmadjid. S'élevant à 95 milliards de centimes, les créances de l'entreprise se répartissent entre ses clientèles ordinaires à "usage domestique", dont 27 milliards de centimes sur les ménages, 38 milliards de centimes sur les entreprises et 32 milliards de centimes sur les communes, est-il indiqué.
Une situation qui n'a pas été sans conséquences sur les équilibres de l'ADE de Médéa qui fait face à des difficultés dans la couverture des dépenses relatives aux salaires, aux frais de maintenance des installations ou encore au paiement de la facture de consommation d'énergie. Les installations des stations de pompage sont énormément énergivores et représentent l'équivalent de 40% des frais induits par les frais d'électricité, du fait que la région de Médéa a un relief montagneux exigeant une grande consommation d'énergie par les machines.
L'autre difficulté à laquelle l'unité est confrontée est celle liée à l'important volume des interventions pour colmater les fuites dont le nombre a oscillé cette année plus de 6 000, dont 260 ont touché les conduites de refoulement, 2 400 les réseaux de distribution, 3 500 les branchements individuels.
Selon le même responsable, les raisons de ces fuites sont diverses et sont causées par les pressions de pompage de l'eau, la vétusté des conduites, les glissements de terrain, les agressions, les accidents de chantiers qui, en majorité, provoquent des perturbations et des décalages dans la distribution d'eau.
En outre, de nombreux cas de piquages clandestins d'eau potable sont enregistrés sur les conduites d'adduction qui ont aussi des conséquences sur les équipements électromécaniques, comme c'est souvent le cas sur la ligne Birine-Ksar El-Boukhari qui est agressée par les éleveurs et les habitants des localités traversées par le tracé sur une longueur de plus de 90 km.
Il en va de même dans les centres urbains où de nombreux cas de piratage de l'eau sont enregistrés ainsi que des cas d'installation de surpresseurs ou d'alimentation directe, des cas décelés après renouvellement des installations par l'ADE et leur signalement à la police des eaux.Concernant la fiabilité des compteurs, et contrairement à ce qui est colporté, les compteurs ne tournent pas par la force de la pression de l'air, mais sont conçus pour fonctionner par la force de l'eau et mesurer le volume réel consommé, a affirmé le directeur de l'ADE de Médéa.
M. EL-BEY
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