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L'absence de dirigeants a laissé place à la déprédation




L'absence de dirigeants a laissé place à la déprédation
Avec zéro point et deux défaites en autant de rencontres disputées, le Mouloudia d'Oran réalise l'un des pires départs de sa riche histoire parmi l'élite. Mais plus que le manque en matière de promesses de jeu, conséquence directe du déséquilibre flagrant de l'effectif mis à la disposition du staff technique, c'est surtout l'anarchie caractérisant la démarche de la direction et le nivellement de ses valeurs par le bas qui inquiètent le plus la vox populi oranaise. Il n'y avait qu'à jeter un coup d'?il sur la composante des dénommés "dirigeants" qui avaient investi le vestiaire mouloudéen lors de la réception de la JS Kabylie à l'occasion du prologue du championnat et qui ont, tout récemment, accompagné l'équipe à Alger pour y affronter le Chabab de Belouizdad pour comprendre la détresse du MCO. Surtout qu'à l'inverse de ce qui se fait partout ailleurs en Algérie, on ignore encore au MCO le nombre de licences accordées aux prétendus dirigeants et leurs postes respectifs. Tout le monde a pourtant remarqué la présence de Toufik Bellahcène, Abdelkader Benzerbadj et Abdelhafid Belabbès.Tous les Oranais, qui suivent de près l'actualité de leur club favori, savent, du reste, que le premier nommé est déclaré secrétaire général sans pour autant exercer sa vraie fonction préférant plutôt "servir" des rapports, que le deuxième s'occupe du côté obscur du volet sponsoring et que le troisième cité "conseille et oriente" le président Belhadj Baba. Or, il est de notoriété publique du côté de la corniche oranaise que Baba a confié les rênes de l'équipe à ses deux frères Tedj et Houari. Au premier, on prête le recrutement alors que le second qui a accompagné le groupe en Tunisie pour les besoins du stage de préparation, faisait de l'ombre à l'ancien "manager qui s'est retrouvé à ne rien faire". Habib Benmimoun a démissionné après avoir compris qu'il ne pouvait plus compter sur le soutien de son ancien compagnon de route, Hafid Belabbès, devenu plutôt l'ami proche du président Belhadj.Ceux qui s'attendaient à un changement en mieux après le départ de Youssef Djebbari, constatent, désormais, avec consternation, que l'avènement en tant que P-DG de la SSPA/MCO du propriétaire de la discothèque Mezghenna, Mohamed Belhadj dit Baba, a plutôt attiré au Mouloudia les problèmes inhérents aux habitués du monde de la nuit du style dépendance aux produits destinés pourtant uniquement aux joueurs, goût prononcé pour le m'as-tu-vu et obligation de plaire aux videurs pour franchir la porte du vestiaire. Ce qui s'est passé ces dernières 72 heures en est la preuve formelle : Belabbès critique la gestion financière de Mehiaoui. Belhadj le suit aveuglement, avant de l'accompagner lundi soir à un dîner de réconciliation avec le même Mehiaoui. Hier à la mi-journée, Belabbès déjeunait même avec Mehiaoui, laissant Belhadj seul à attendre les nouvelles d'une éventuelle nouvelle invitation à manger... encore de ce pain noir dont se nourrit le MCO depuis une décennie...R. B.NomAdresse email




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