khenchela

Traouiat est un village de 2000 habitants situé dans la commune de Rabta, à une trentaine de kilomètres au sud de Bordj Bou Arréridj. Les conditions de vie des populations de cette localité sont très difficiles et précaires.Elles souffrent de difficultés liées au manque de gaz naturel, de l'éclairage public, et de dispensaires. Il s'y ajoute l'enclavement de la zone, l'insuffisance d'eau, les infrastructures pour les jeunes. «Notre village est un lieu où tout manque», nous dira l'un des villageois. Et d'enchaîner «Nous attendons en vain le gaz naturel depuis des années. Si cette situation persiste, elle risque d'être une source de colère des habitants», affirme notre interlocuteur.Le manque d'eau potable et l'absence d'un réseau d'AEP est l'autre point signalé par les villageois. Pour trouver des solutions à ces maux, les villageois ont lancé un cri de detresse pour demander aux autorités d'accorder une attention particulière aux préoccupations des habitants. Les populations de ce terroir restent préoccupées par le développement de leur localité.Ce développement est aujourd'hui impossible du fait d'un manque criant d'infrastructures de base. Compte tenu de cette situation, l'exode rural est aussi un phénomène qui prend de l'ampleur dans ce village. «Beaucoup de gens quittent ce village afin d'aller chercher du travail et aussi pour les études de leurs enfants», témoigne Mouassi Miloud, président de l'association du village.Dans cette localité, les femmes comme les hommes sont dans l'inactivité à cause d'un manque de financement des activités génératrices de revenus. Selon notre interlocuteur, la région est une zone touristique par excellence et possède des sites naturels très convoités par ceux qui la connaissent, mais sans un soutien de l'Etat, il est difficile d'asseoir un développement dans ce domaine.C'est pourquoi il a lancé un appel aux responsables de la wilaya et du tourisme, pour sortir Traouiat de son dénuement total en notant que les deux principales activités dans la région sont l'agriculture et l'élevage. Mais, il a rappelé que les populations ont mené durant de nombreuses années des activités de maraîchage. Seulement, les années de sécheresse ont rendu cette activité impossible. Il a bon espoir que cette pratique va revenir.