Algérie

Karim Tabbou (FFS) : « Les Algériens ne sont pas prêts à accepter une supercherie électorale »



C?est un Karim Tabbou plus serein que lors de ses dernières sorties qui s?est présenté mercredi dans la soirée à la salle de cinéma de Aïn El Hammam où plus de quatre cents personnes avaient pris place. Tizi Ouzou : De notre bureau Le sujet du jour « le 20 Avril 80 » a été plutôt noyé dans le développement de la politique générale du pays et la position du FFS en particulier vis-à-vis des problèmes de l?heure. Retraçant l?historique du printemps berbère, l?hôte de l?ex-Michelet n?a pas manqué de critiquer, au passage, ceux qui avaient trahi le mouvement « une fois arrivés au pouvoir ». S?il a d?emblée rappelé les circonstances ayant conduit aux événements des « deux printemps qui ne se ressemblent pas », il n?a pas omis de rappeler, comme pour faire un parallèle avec la guerre de Libération nationale, que « la contestation n?est l?apanage de personne et qu?elle appartient à tout le peuple ». Usant de métaphores et parfois de sarcasmes, Tabbou n?a, tout au long de son discours, cessé de fustiger le pouvoir et « ses relais ». Il enchaîne rapidement sur le projet de révision de « la Constitution » et du « troisième mandat présidentiel » dont tout le monde parle sauf l?intéressé lui-même, à savoir le président de la République. Puis de se poser une question : est-ce une hésitation tactique ? Vu les problèmes sociaux dans lesquels ils se débattent, « les Algériens ne sont pas prêts à accepter une supercherie électorale de plus. Le ras-le-bol est tel qu?une explosion sociale n?est pas à écarter ». Même s?il ne donne pas l?impression d?avoir lâché le sujet, Tabbou, s?adressant aux militants de son parti, ajoute : « Je veux qu?on parle plus de nous que du pouvoir. Faisons notre autocritique pour déterminer ce qu?on a fait et surtout ce qu?on aurait dû faire », avant de s?étaler sur les conditions qui ont prévalu durant la période qui a précédé le quatrième congrès du parti ainsi que sa nomination comme premier secrétaire du plus vieux parti d?opposition.
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