Algérie

Kabylie - Alors que la population n’aspire qu’à plus de sécurité




Les Aârchs disent non au retour des gendarmes La Kabylie s’est mise à espérer en des lendemains meilleurs avec cette promesse d’une paix enfin revenue et d’une plus grande sérénité avec le retour annoncé et attendu des brigades de gendarmerie, les seules à pouvoir assurer la sécurité dans les villages et les hameaux. Mais voilà que certaines gens, qui se drapent fort abusivement de la qualité de représentants de la population, disent non à ce retour et dictent à l’Etat leurs préférences en optant pour d’autres corps de sécurité. Ainsi, dans des déclarations rendues publiques et signées d’imaginaires comités de citoyens de Boghni, de Mechtras et des Ouadhias, autrement dit la région Sud de la wilaya de Tizi-Ouzou qui n’a pourtant aucune relation avec les Aârchs, ces derniers s’attaquent au capitaine commandant la compagnie de gendarmerie de Draâ El-Mizan et vont, dans leurs affabulations, jusqu’à porter atteinte à son intégrité morale. On ne reprend pas les noms d’oiseaux tenus contre cet officier et contre ceux accusés d’agir sous sa coupe. Ils s’attaquent également à ces groupes de citoyens qui militent pour le retour des brigades de gendarmerie. Les Aârchs, ou ce qu’il en reste, disent à ce propos que «ce sont des personnes mal vues dans cette région qui font tout pour le retour des gendarmes...».Ces «comités de citoyens» ont aussi fait signer une autre déclaration du même genre à des gens s’intitulant représentants de la population des Aït Yahia Moussa, une commune rurale de Draâ El Mizan. La déclaration s’en prend aux gendarmes avant de revenir sur la douloureuse perte du jeune Chaïbet, tué lors des événements du printemps noir par la garde communale. Les auteurs de cet assassinat ont été jugés et sanctionnés par le tribunal de Draâ El Mizan, mais on prétend que le cinquième garde ne l’a pas été. Aussi, et après avoir souligné leur refus du retour des gendarmes, ils demandent l’installation d’une sûreté urbaine et pour une brigade de BMPJ. Ce retour intempestif des Aârchs est dicté en fait par la demande de plus en plus forte et pressante faite par les citoyens et aussi par des entrepreneurs et autres qui, lors d’une rencontre avec le wali, ont dit clairement qu’ils sont pour le retour des brigades, en fait les seules à même de pouvoir restaurer la sécurité dans les villages et hameaux de l’intérieur de la wilaya. Ahmed, un fellah malicieux résume la situation en disant : «Entre les terroristes et les gendarmes, le choix est vite fait».
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