Algérie

Kabylie



Les massifs forestiers passés au peigne fin Plusieurs opérations de ratissage ont été déclenchées dans les massifs forestiers de Kabylie depuis quelques jours. C’est ainsi que les forces combinées, souvent appuyées par des hélicoptères, ratissent les forêts de Doumahni, près de Draa El Mizan, et de Sidi Ali Bounab, à cheval entre les wilayas de Tizi-Ouzou et Boumerdès, ainsi que les maquis d’Aït Yahia, près d’Aïn El Hammam, le massif de la Mizrana et la forêt d’Akerrou, entre Aghribs et Azeffoun. Cela n’est évidemment pas sans danger pour les troupes engagées sur le terrain. C’est ainsi qu’au niveau du lieudit Issoumathen, une patrouille militaire qui circulait à bord d’un camion a sauté sur un engin explosif avant d’essuyer un tir nourri des terroristes postés aux alentours. Cependant, devant la réplique fulgurante des militaires, les assaillants ont décroché et fui, sans doute du côté du massif proche de l’endroit. Les militaires déplorent, malheureusement, deux blessés dans leurs rangs. Par ailleurs, les forces de l’ordre en ratissage dans le massif environnant ont découvert et détruit des casemates servant sans doute de lieux de refuge et de repli aux bandes armées. Plus à l’est, dans les environs d’Aït Yahia, de nombreuses casemates ont également été découvertes et détruites, alors que dans le massif de Boumahni, un groupe d’éléments armés a été signalé par les citoyens aux forces de l’ordre. Aussitôt l’information reçue, l’armée commencera à pilonner les zones signalées. D’autre part, vendredi dernier, dans la région de Draa El Mizan, des gardes communaux ont remarqué que deux fils émergeaient d’un monticule de terre sur le tracé d’une piste menant au village de Taourirt Awawdha. Les gardes communaux ont alerté les artificiers qui procèderont au désamorçage de l’engin. La piste en question est fréquentée, notamment, par les gardes communaux qui se rendent de leur poste de garde au village. Depuis la série d’explosions du 13 février dernier, la Kabylie est sur ses gardes et les forces de l’ordre se sont déployées dans les massifs forestiers, coupant ainsi toute possibilité de repli aux éléments armés et traquant les groupuscules infestant la région. On a également appris que la lutte antiterroriste a gagné en intensité avec l’installation de réseaux d’informations, notamment dans les grands centres urbains. Ces réseaux composés d’éléments sûrs et compétents ont tissé à leur tour une toile faite de contacts dans les villages et hameaux. Leur tâche est de signaler aux forces de l’ordre toute personne étrangère ou suspecte.



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