Algérie - A la une


Juste un mot
Le MOB a triomphé en réalisant l'exploit d'arracher la coupe d'Algérie à peine deux saisons après son accession en Ligue I. Et il joue au coude à coude avec l'ESS, un club qui a usé ses crampons dans le championnat et qu'il risque, en remportant le doublé, de frustrer une seconde fois après lui avoir damé le pion en coupe.Tout cela, il faut le faire ! Pourtant, il n'a pas fallu de beaucoup de moyens pour arriver à ce niveau. Pas de stars, pas de gros budget, pas de Sonatrach. Juste un groupe soudé, mais surtout un public en or, qui suit son club comme une ombre. Un public nombreux et fidèle, mais ce n'est pas tant cela qui le distingue des autres.Les Crabes, un nom qui confond le club et ses supporters, ont continuellement la fièvre identitaire, dans leur esprit et dans leurs gorges. Jamais l'image de Matoub Lounès, le plus engagé des chanteurs kabyles, n'a quitté les banderoles des Crabes. Ni, d'ailleurs, même celle du révolutionnaire bolivien, le Che. Les Crabes ont un peu de Matoub dans les veines. Ils sont jaloux de leur berbérité et rebelles à leur façon. Pour les inconditionnels du MOB, les initiales du club sont celles de « Mon Origine Berbère».On le dit à longueur de banderoles qui ornent le stade et les rues. On le scande surtout par les traditionnels «anwa wigui d imazighène» (Qui son ceux-là ' Des Amazighs), un slogan kabyle qui a accompagné la JSK au plus fort de sa gloire. Ce n'est surtout pas étonnant que les deux clubs, le MOB et la JSK, partagent le même public.


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