Algérie

JS Kabylie




La sérénité dérange-t-elle à ce point ? Telle est en effet la question que se posent nombre d?observateurs des milieux footballistiques en Kabylie de par tout ce remue-ménage que vit le club avec ce que l?on appelle désormais l?affaire Raho. Une affaire qui n?aurait pas dû en être une si une amplification démesurée ne lui avait pas été accordée. Comment expliquer toute cette agitation dès lors que le cas Raho, qui accepte mal son statut de remplaçant, n?est pas l?unique cas en son genre cette année avec ce banc occupé durant de nombreuses journées par Berguigua Driouèche, Bendahmane, Belhadj, Endzenga, Habri, Daoud et Oussalah, pour ne citer que ceux-là, pourtant des valeurs sûres de la formation kabyle et dont la place de titulaire est pourtant indiscutable. Il est vrai que Raho est en droit de clamer et réclamer sa place et surtout d?être fixé quant à son statut jusque-là indiscutable de capitaine, mais il se devait aussi de prendre langue avec qui de droit, à savoir le premier concerné, son entraîneur pour avoir de plus amples explications que de la faire par presse interposée. En fait, si les autres remplaçants de luxe ont été respectueux de la règle établie, même si Habri en a eu pour « son compte » au lendemain de sa non-titularisation face à l?USMAn (4-1), sa fugue et sa sortie médiatique, c?est tout simplement que ces derniers ont fait le vide autour d?eux et surtout qu?ils n?ont pas cédé à l?affolement et attendent patiemment leur retour en force au sein de l?équipe type. Une démarche à laquelle les concernés ont de suite adhéré comme en témoignent leur comportement et leurs réserves parce que respectueux de l?engagement pris, mais aussi du club auquel ils tiennent beaucoup. Le retour de Meddane et de Sadmi a permis aux joueurs et par ricochet à toute l?équipe de retrouver une certaine sérénité avec les résultats et performances qui en ont découlé. Il reste que ce retour dérange ceux-là mêmes qui ont pour habitude de nager en eaux troubles et qui ont pris le pli de s?ingérer même dans la démarche du club. L?assainissement enclenché par les nouveaux responsables du club est donc loin de plaire à ces personnes en mal de jeu malsain pour émerger et donner l?impression d?être indispensables au club et sans eux rien ne se décide. Cette affaire Raho est venue une fois de plus attester de cette force de nuisance de ces mêmes personnes que la sérénité retrouvée dérange au plus haut degré de leurs calculs qui veulent entretenir la JSK dans cette spirale d?instabilité qui leur sied comme un gant pour continuer à prévaloir leur mainmise sur les affaires du club. Un club qui, à travers cette nouvelle organisation, aspire pourtant à voir les choses en grand pour devenir un véritable club avec tout un organigramme et une équipe dirigeante, à sa tête le président Hannachi, capable justement de mener à bien cette mission de faire de la JSK un club à la dimension du club africain, de l?ES Tunis, du Ahly du Caire, du WA Casablanca pour rester dans le giron nord-africain. Il faut dire que ce n?est pas tant Meddane et les compagnons qui dérangent, mais leur façon de travailler et de concevoir un club qui ne plaît pas à ceux qui veulent gérer la JSK comme une vulgaire équipe de quartier. C?est là le fond du problème. Une situation que le président Hannachi se doit de clarifier après son retour de France pour éviter que le club ne vive une crise qui est loin de le servir à l?orée d?échéances aussi importantes que la Champion?s league africaine, la Coupe d?Algérie et le Championnat que les Canaris dominent depuis l?entame.

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