Algérie - Revue de Presse

Journée mondiale des trisomiques 21


Les pouvoirs publics interpellés C?est aujourd?hui que sera fêtée la Journée mondiale des trisomiques 21( mongoliens). L?association qui se fait fort de rendre visible cette catégorie est l?Association nationale pour l?insertion scolaire et professionnelle des trisomiques (ANIT). « Celle-ci a été créée en 1992 par des parents de trisomiques qui ont des besoins spécifiques et dont les aptitudes sont réelles », assure Kabli Lehadi, vice-président de l?ANIT. La manifestation d?aujourd?hui, soutenue par l?OMS, « sera célébrée pour la première fois en Algérie. L?ANIT, seule à s?occuper de pareille pathologie en Algérie », s?efforce, assure M. Kabli, de vulgariser l?idée que la trisomie 21 n?est pas une maladie mais une aberration chromosomique affectant l?organisme. Un centre de prise en charge psychologique et orthophonique, situé au 14 rue, Djelloul Mechedel derrière le cinéma l?Afrique, s?occupe de plus de150 enfants. Servant également de siège à l?ANIT, ce centre, exigu, est mis en place afin d?améliorer le développement et de faciliter l?apprentissage à ces enfants. En plus des stimulations sensorielles, ils sont soumis à des exercices spécifiques avec des activités motrices, assure-t-on. Un neuropédiatre et trois orthophonistes sont à pied d??uvre pour venir en aide à ces enfants. Leurs parents, devant être de fait membre de l?association en y versant 500 DA, ne sont pas en reste. Des groupes de paroles sont installés pour les réunir. Des antennes de l?association ont été ouvertes dans la wilaya limitrophe en 2006 de Boumerdès et à Zemmouri. En plus des centres de quartier du ministère de la Solidarité, guère nombreux, l?ANIT a ouvert des classes dans des écoles qui sont mises à sa disposition. 56 enfants sont ainsi scolarisés depuis l?an 2000 à l?école Ali Bounab à Châteauneuf où un bloc de 6 classes leur est concédé. 24 enfants sont scolarisés dans trois classes de deux écoles primaires qui se font face à Hussein Dey et dans trois autres classes à Dar El Beïda en 2007. Une ombre au tableau : les collectivités locales ne jouent pas leur rôle.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)